Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Yémen: 2 Saoudiens soupçonnés de liens avec Al-Qaïda tués par l'armée

Yémen: 2 Saoudiens soupçonnés de liens avec Al-Qaïda tués par l'armée

L'armée yéménite a tué samedi deux Saoudiens soupçonnés d'appartenir à Al-Qaïda, dans le cadre de l'offensive lancée fin avril pour tenter de déloger le réseau extrémiste de ses bastions dans le sud du pays, a annoncé le ministère de la Défense.

Les forces armées ont tué "deux terroristes saoudiens, Ibrahim Hamad et Ahmed al-Harbi" à Azzan, dans la province de Chabwa (sud), a annoncé le ministère sur son site internet d'information 26sep.net.

L'armée a pris le contrôle d'Azzan après le début de son offensive lancée le 29 avril, mais des affrontements l'opposent toujours à des activistes d'Al-Qaïda ayant trouvé refuge dans des maisons, ont déclaré des témoins.

Les provinces méridionales de Chabwa et d'Abyane, ainsi que la province centrale voisine de Baida, concentrent l'essentiel de l'offensive contre le réseau terroriste.

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a promis jeudi de "nettoyer" les derniers bastions d'Al-Qaïda en élargissant l'offensive à d'autres provinces, comme celle de Marib, à l'est de Sanaa.

Un responsable militaire cité samedi par l'agence officielle Saba a déclaré que les membres d'Al-Qaïda étaient "toujours pourchassés" et a souligné que l'opération se poursuivrait "jusqu'à ce qu'ils soient éradiqués".

Il a appelé la population à la vigilance face aux activistes "fuyant" la province de Chabwa et la ville d'Al-Mahfad, dans la province d'Abyane, en direction des régions voisines.

La branche du réseau terroriste au Yémen, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), a profité de l'affaiblissement du pouvoir central au Yémen en 2011, à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer sa présence dans le pays.

L'armée a repris plusieurs villes importantes en 2012 mais peine à reprendre le contrôle des zones rurales, en dépit d'alliances passées avec des tribus locales.

faw-ak/emb/fcc

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.