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Le pétrole ouvre en légère baisse, plombé par l'abondance de l'offre

Le pétrole ouvre en légère baisse, plombé par l'abondance de l'offre

Les prix du pétrole ont ouvert en légère baisse jeudi à New York, faisant fi de statistiques encourageantes pour la demande en brut aux Etats-Unis, dans un contexte d'offre pétrolière proche de niveaux record dans le pays.

Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin perdait 44 cents, à 101,93 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Une tendance baissière pèse sur le marché du pétrole aujourd'hui, alors même que les statistiques publiées dans la matinée sont particulièrement bonnes", a relevé Matt Smith, de Schneider Electric.

Des signes d'une activité économique plus vigoureuse aux Etats-Unis laissent augurer une demande solide en brut du premier consommateur d'or noir de la planète.

Sur le front très surveillé de l'emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont chuté de façon inattendue pour atteindre leur plus bas niveau en sept ans.

D'autre part, l'activité manufacturière de la région de New York a connu un bond spectaculaire en mai, selon l'indice Empire State.

Du côté de l'inflation, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté comme attendu en avril.

En revanche, la balance américaine des flux de capitaux investis à long terme a basculé dans le rouge en mars, après avoir affiché un fort excédent le mois précédent.

Mais au lendemain de la parution d'un rapport hebdomadaire du ministère américain de l'Energie (DoE) sur les réserves pétrolières aux Etats-Unis, "les opérateurs gardent en tête que l'offre (en pétrole dans le pays) est très abondante", a relevé Matt Smith.

Les cours du pétrole avaient gagné du terrain peu après la sortie du rapport mercredi sur la nouvelle d'un nouveau recul des stocks au terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud) qui servent de référence aux prix du pétrole coté à New York, le WTI.

Mais "on se rend compte que nous sommes à moins d'un million de barils" des records historiques, a continué l'analyste.

A 398,5 millions de barils la semaine dernière, les réserves américaines sont en effet très proches de leur sommet de 399,4 millions de barils atteint fin avril, un record depuis 1982, lorsque le DoE a commencé à publier des données hebdomadaires, et même depuis avril 1931 sur la base de données mensuelles.

Et même si l'augmentation de la capacité d'acheminement du brut vers les raffineries du golfe du Mexique depuis le début de l'année a permis une nette décrue des réserves de Cushing, les stocks s'accumulent depuis dans les entrepôts texans.

En outre, selon le DoE, les États-Unis ont produit quelque 8,428 millions de barils par jour au cours de la semaine achevée le 9 mai, un niveau record depuis octobre 1986, lorsque 8,773 millions de barils par jour avaient été extraits.

ppa/sl/rap

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