Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Japon: plus de 94% des diplômés de mars 2014 avaient en emploi le 1er avril

Japon: plus de 94% des diplômés de mars 2014 avaient en emploi le 1er avril

Plus de 94% des étudiants japonais qui ont achevé leur cursus en mars 2014 dans l'espoir de travailler avaient un emploi à la sortie, un niveau en progression pour la troisième année de suite, a annoncé vendredi le ministère nippon du Travail.

Au Japon, les étudiants d'université ou d'une école spécialisée qui ne veulent pas poursuivre leurs études après la fin du cursus en cours partent à la chasse au travail un an ou plus avant l'échéance. La compétition pour acquérir les meilleurs postes est extrêmement rude, mais ces trois dernières années, les offres sont nombreuses.

Depuis le plus bas (91%) enregistré en 2011, le taux remonte un peu plus chaque année, sans encore toutefois égaler le pic de 96,9% pour les diplômés d'université atteint en 2008, avant la crise financière internationale.

Le Japon a conservé un mode traditionnel de recrutement "en masse" en fin de cursus. Les nouveaux embauchés (en contrats à durée déterminée ou indéterminée) sont généralement de frais émoulus qui arrivent tous ensemble le 1er avril de chaque année dans l'entreprise qui les a engagés et leur a fait savoir des mois auparavant.

Tous les prétendants assistent auparavant à de nombreuses présentations d'emplois offerts et passent de multiples entretiens. La sélection se fait non seulement sur les compétences propres de chacun mais aussi sur l'établissement et la section dont il est issu.

Parallèlement, les sociétés définissent chaque année un quota d'embauche de jeunes recrues.

Le regain de vigueur du marché de l'emploi des jeunes est en partie dû aux effets positifs de la politique économique "Abenomics" mise en oeuvre par le gouvernement conservateur de Shinzo Abe et qui a redonné de l'entrain aux firmes nippones.

Les enquêtes sur le taux de promesses d'embauche sont réalisées tous les premiers octobre, décembre, février et avril auprès de quelque 6.520 étudiants de 112 d'universités et écoles supérieures spécialisées publiques et privées.

Environ 858.000 étudiants d'université et autres établissements supérieurs ont achevé leur cursus en mars dernier et 656.000 ont recherché un travail parmi lesquels 619.000 en ont trouvé un. Ceux qui n'ont pas recherché d'emploi ont pris cette décision pour poursuivre leurs études, monter leur propre société ou ne rien faire.

Tous les ans au 1er avril, le taux d'embauche immédiatement à la sortie des universités dépasse allègrement 90%, y compris en période de crise économique.

En dépit de ces chiffres élevés, les Japonais considèrent que les étudiants souffrent ces dernières années de ne pas trouver de travail par comparaison à la situation prévalant dans les décennies de forte croissance antérieures à 1990.

A l'époque, ils étaient directement sollicités par les entreprises, n'avaient que l'embarras du choix et collectionnaient les promesses d'embauche avant de se décider au dernier moment.

kap/pn/ob

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.