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Paris et Berlin réclament à l'unisson la tenue de l'élection le 25 mai en Ukraine

Paris et Berlin réclament à l'unisson la tenue de l'élection le 25 mai en Ukraine

La France et l'Allemagne ont réclamé ensemble mercredi la tenue de l'élection présidentielle anticipée en Ukraine le 25 mai, qualifiée de "chas d'une aiguille" pour assurer "une évolution plus démocratique" dans le pays.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a participé au conseil des ministres français présidé par François Hollande mercredi, une première pour un chef de la diplomatie étranger.

"Nous avons décidé lors du conseil des ministres français que les élections du 25 mai étaient en quelque sorte le chas d'une aiguille par lequel il nous fallait à tout prix passer si nous voulions développer une nouvelle légitimité et favoriser une évolution plus démocratique de la situation politique" en Ukraine, a-t-il déclaré à sa sortie de l'Elysée, au côté de son homologue français Laurent Fabius.

"De manière très claire, la France et l'Allemagne ont un objectif commun de tout faire pour que l'élection du 25 mai se déroule en Ukraine", a souligné peu après le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll, lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

Sur les ex-pays de l'URSS, le président François Hollande, qui rentre précisément d'une tournée en Azerbaïdjan, Arménie et Géorgie, a souligné "le fait qu'il y avait une voie qui permette à ces pays d'être proches de la Russie et en même temps tournés vers l'Union Européenne", selon M. Le Foll, et a évoqué "le contexte lourd" concernant "la situation globale des anciens pays soviétiques".

Les Européens et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s'efforcent depuis plusieurs jours de renouer le fil du dialogue entre les Ukrainiens.

Face à une menace de sécession menée par les insurgés armés pro-russes dans l'Est, Kiev s'efforce de lancer mercredi le "dialogue national" encouragé par les Occidentaux, mais sans les séparatistes.

Mais sa mise en place s'annonce encore plus difficile du fait de nouvelles violences mardi et du peu d'entrain de Moscou.

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