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Nissan vise une part de 20% dans le marché des véhicules électriques en Chine

Nissan vise une part de 20% dans le marché des véhicules électriques en Chine

Le constructeur japonais Nissan vise une part de 20% du marché des véhicules électriques en Chine, qui devrait profiter du soutien des autorités désireuses de lutter contre la pollution atmosphérique.

"Viser 20% n'est pas exagéré. Nous pourrions même viser plus haut", a expliqué Jun Seki, chef des opérations de Nissan en Chine et président de Dongfeng Motor Company, la coentreprise locale de Nissan avec le chinois Dongfeng. M. Seki s'est exprimé mardi lors d'un point presse au siège du constructeur japonais à Yokohama (région de Tokyo).

Nissan, prévoit de sortir un nouveau modèle électrique dès le mois de septembre, la Venucia e30, destinée spécialement au marché chinois. Le deuxième constructeur japonais, derrière Toyota, vend déjà sa citadine Leaf électrique dans plusieurs régions du monde depuis la fin 2010, mais pas en Chine. Dans ce pays, la Venucia e30, largement basée sur la Leaf, sera le premier véhicule électrique proposé par la coentreprise de Nissan.

L'Empire du milieu représente le premier marché automobile mondial, avec près de 22 millions de véhicules vendus en 2013, un chiffre en forte hausse de 14% sur un an. Toutefois, moins d'une voiture sur mille vendues chaque année est classée dans la rubrique "nouvelle énergie", qui comprend les voitures électriques et les véhicules hybrides (double motorisation à essence et électricité). D'après l'association des voitures de tourisme de Chine, quelque 25.000 voitures de cette catégorie "verte" ont été vendues au total lors des deux dernières années (2012 et 2013).

M. Seki s'est montré pourtant optimiste pour les perspectives du marché des modèles électriques, soulignant que les autorités chinoises, désireuses de lutter contre une pollution de plus en plus étouffante dans les grandes villes, soutenaient financièrement le marché naissant des voitures "propres".

Cette qualité de l'air dégradée par la croissance industrielle phénoménale de la Chine ces deux dernières décennies entraînerait un coût annuel estimé à 300 milliards de dollars, à cause des problèmes de santé et des morts prématurées entraînés par les émissions nocives.

Nissan s'estime d'autant plus à même de répondre à cette possible demande qu'il se considère comme un pionnier dans ce domaine avec sa Leaf, la voiture électrique la plus répandue au monde (110.000 unités cumulées depuis décembre 2010), bien que ses ventes peinent à décoller.

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