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«Je ne veux pas perdre au Stade» -Joachim Alcine

«Je ne veux pas perdre au Stade» -Joachim Alcine
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MONTRÉAL - Même s’il a raté la conférence de presse de son combat prévu vendredi au Stade olympique contre l'Américain d'origine dominicaine Delvin Rodriguez, Joachim Alcine est finalement arrivé à Montréal mercredi en fin d'après-midi, après un long retard en raison d’un feu à l’aéroport de Chicago.

L'ex-champion du monde WBA des super-mi-moyens (154 lb) avait bien hâte de revenir «chez lui». Il est d’ailleurs bien fébrile à l'approche de ce qu'il considère sa dernière chance.

«Je ne pensais pas que ma carrière continuerait à Montréal, même si c'est ce que je voulais. Et j'ai vraiment tout à prouver pour me replacer dans les classements», a lancé le boxeur âgé de 38 ans.

«C'est une motivation de me battre dans ma cour, a-t-il continué. Je serai agressif vendredi, pas question d’être passif.»

La situation dans laquelle se retrouve le pugiliste fleurdelisé surnommé «Ti-Joa» n'est pas sans rappeler celle où il a fait face à David Lemieux, le 10 décembre 2011 au Centre Bell.

Accompagné de l'entraîneur James «Buddy» McGirt, Alcine (35-7-1, 21 K.-O.) avait créé la surprise avec une victoire par décision majoritaire lors de son retour dans la métropole.

L'athlète d'origine haïtienne qui demeure maintenant à Los Angeles avec sa famille, question d'éviter la rigueur des hivers québécois, a renoué avec McGirt et il sera encore une fois négligé contre un jeune cogneur excitant en la personne de Delvin Rodriguez (28-7-3, 16 K.-O.).

«C'est très semblable, c'est juste que Rodriguez est moins gros! Mais ce sera plus explosif que contre Lemieux. Je ne suis pas favori, mais je me suis bien préparé avec Buddy», a analysé le combattant, qui affirme du même souffle être plus à l'aise d'évoluer chez les super-mi-moyens que chez les moyens (160 lb).

Le Stade olympique, mythique endroit

Il s'agira vendredi d’un premier gala de boxe au Stade olympique depuis le 20 juin 1980, où les légendaires Sugar Ray Leonard et Roberto Duran s'étaient livré une mémorable bataille.

Pour l'ancienne tête d'affiche du Groupe Yvon Michel (GYM) désormais sous la gouverne de la firme américaine Journeymen Management, il n'est pas question de sortir de l’arène dans les bottines du perdant au prestigieux ex-domicile des Expos.

«Le fait de me battre au Stade est une motivation supplémentaire. Je ne veux pas perdre la première fois que je vais boxer là!», a-t-il assuré.

Rodriguez approche un record de Gatti

En plus de la venue du noble art au Stade olympique, la venue de la réputée émission «Friday Night Fights» du réseau ESPN amène un cachet supplémentaire.

«Ça fait longtemps qu'ESPN n'est pas venu à Montréal (le 8 février 2013 pour le combat entre Kevin Bizier et Nate Campbell), une ville qui a une grande histoire de boxe et qui compte sur de nombreux champions», a mentionné le co-promoteur de l'événement, Joe DeGuardia de la firme newyorkaise Star Boxing.

Pour Delvin Rodriguez, la présence de la chaîne américaine n'a toutefois rien de nouveau: il n’est qu’à quelques sorties d’un vieux record de présence appartenant au défunt champion montréalais Arturo Gatti.

«Delvin est apparu pas moins de 16 fois sur les ondes d’ESPN. Il n’y a qu’Arturo Gatti qui a évolué plus souvent devant leurs caméras, avec 18 présences si je ne me trompe pas, a souligné Joe DeGuardia. Mon protégé est très populaire parce qu’il est spectaculaire. Il a notamment fait le combat de l’année en 2011 dans une violente bagarre avec Pawel Wolak. Pour ce qui est d'Alcine, il n'a perdu qu'une seule fois à Montréal en carrière. On s’attend à de grosses cotes d’écoutes sur ESPN vendredi.»

1500 places ou plus

Selon le co-promoteur montréalais de l’événement, Alexandre Choko, les 1500 billets disponibles devraient tous trouver preneurs.

«On s’attend à remplir les 1500 sièges et on pourrait peut-être même ouvrir une section supplémentaire de 1000 places», a-t-il confié.

Au cours de la soirée, cinq rencontres auront lieu dans cette configuration intime du Stade.

Outre la finale entre Alcine et Rodriguez, la demi-finale mettra aux prises les poids lourds américains Joe Hanks (24-1, 14 K.-O.) et Derric Rossy (28-8, 14 K.-O.).

«Mon poulain Hanks est une des étoiles montantes chez les poids lourds, tandis que Rossy est un vétéran coriace qui a déjà vaincu l’ancien champion du monde WBO et médaillé d’or olympique Ray Mercier», a expliqué Joe DeGuardia.

Également au menu, les Québécois Walid Smichet (20-7, 14 K.-O.) et François Miville (7-1, 3 K.-O.) croiseront les gants, tout comme le jeune montréalais Kevin Lavallée (11-0-1, 9 K.-O.) et le journalier américain James Owens (5-17, 2 K.-O.), ainsi que les Mexicains Mario Perez (15-5-3, 9 K.-O.) et Christian Uruzquieta (11-2, 4 K.-O.).

Les chocs Smichet-Miville et Lavallée-Owens devraient servir de combats de réserve et pourraient ainsi être télédiffusés sur «Friday Night Fights» si l’un des deux duels principaux se terminait rapidement.

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