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Israéliens et palestiniens seuls à même de décider du devenir des négociations (Kerry)

Israéliens et palestiniens seuls à même de décider du devenir des négociations (Kerry)

Seuls les Palestiniens et les Israéliens peuvent décider d'une reprise des négociations de paix, a averti le secrétaire d'Etat américain John Kerry en rencontrant mercredi à Londres le président palestinien Mahmoud Abbas, pour la première fois depuis l'échec fin avril des discussions.

Le secrétaire d'Etat "a clairement fait comprendre que, tandis que la porte restait ouverte à une solution pacifique, c'est aux parties en présence qu'il revient de décider si elles veulent prendre les mesures nécessaires afin de reprendre les négociations", a expliqué un haut responsable du Département d'Etat.

MM. Kerry et Abbas se sont entretenus durant près de deux heures dans un hôtel de luxe pour des discussions présentées comme "informelles" par des responsables américains, cherchant à minimiser les espoirs d'une percée diplomatique.

Lors d'un entretien mercredi dans la journée avec le Premier ministre David Cameron, Mahmoud Abbas "s'est dit prêt à reprendre les discussions de paix avec Israël et exprimé son espoir de pouvoir le faire rapidement", a de son côté indiqué Downing Street.

M. Abbas a aussi exposé à David Cameron "les grandes lignes de son projet pour un nouveau gouvernement technique palestinien, engagé au respect des principes du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU), notamment la non-violence et la reconnaissance d'Israël", selon la même source.

L'échéance des négociations entre Israël et les Palestiniens a expiré le 29 avril sans résultat, soldant l'échec des intenses efforts déployés par le chef de la diplomatie américaine dans la dernière tentative en date pour résoudre le conflit.

Pendant les négociations, les Palestiniens devaient suspendre leurs initiatives internationales, en contrepartie de la libération par Israël de 104 détenus palestiniens emprisonnés avant les accords d'Oslo de 1993.

L'ambiance avait rapidement viré à l'aigre, les Palestiniens accusant Israël de les pousser à claquer la porte en intensifiant colonisation, démolitions et opérations meurtrières.

Le 23 avril, Israël a carrément suspendu sa participation aux négociations, après l'annonce d'un accord de réconciliation entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas, mouvement considéré comme terroriste par Washington.

John Kerry a "répété que tout gouvernement palestinien devait reconnaître Israël, s'engager envers la non-violence, et respecter les accords antérieurs", a ajouté le haut responsable américain.

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