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NBA - Play-offs: les San Antonio Spurs et Tony Parker en imposent

NBA - Play-offs: les San Antonio Spurs et Tony Parker en imposent

Après un premier tour laborieux contre Dallas, San Antonio a retrouvé son basket et un Tony Parker impeccable depuis le début du 2e tour des play-offs contre Portland, surclassé pour la troisième fois en trois matches, samedi.

Vainqueurs du match N.3 sur le score sans appel de 118 à 103, les Spurs n'ont plus besoin que d'une victoire pour accéder à la finale de la conférence Ouest, la dernière marche avant la finale NBA.

Le scénario de la démonstration des Spurs avait un air de déjà vu: comme lors des matches N.1 et 2, les joueurs de Gregg Popovich ont écoeuré les Blazers dans les deux premières périodes avec cette facilité offensive et cette rigueur défensive qui leur ont permis de finir la saison régulière avec le meilleur bilan (62 victoires, 20 défaites).

A la baguette de ce "basket total" (7 ballons perdus seulement, 100% aux lancers francs, 48,3% de réussite), Parker qui a de nouveau compilé d'impressionnantes statistiques (29 pts, 2 rebonds, 6 passes).

"C'est le patron sur le terrain", a reconnu Popovich, pourtant avare de compliments.

"Il est le moteur de notre équipe, il a très bien débuté le match et il a tout fait pour impliquer ces coéquipiers", a apprécié "Pop".

Les Spurs ont rejoint les vestiaires avec 20 points d'avance (60-40) et ont dépassé pour le 3e match de suite le seuil des 60 points après deux périodes.

Mais ils ont connu une frayeur dans le 3e quart-temps sous l'impulsion notamment de Nicolas Batum qui a inscrit 11 de ses 20 points dans cette période où Portland est revenu à huit points (68-60).

Les Spurs n'ont pas tremblé grâce à un banc beaucoup plus productif que celui de Portland (40 pts contre six), d'autant que LaMarcus Aldridge et Damian Lillard (21 pts chacun) n'ont plus le rendement de leur premier tour.

"On joue bien en ce moment, on fait bien circuler le ballon. Nous sommes très concentrés depuis le début de la saison sur un objectif précis. Ce qui s'est passé l'an dernier nous motive beaucoup", a reconnu Parker, en référence à la finale 2013 perdue au terme de sept matches et d'un scénario épique.

Les Spurs peuvent conclure cette série dès lundi, toujours à Portland.

"Cela serait parfait de terminer dès le match N.4, car on a mis sept matches à battre Dallas au premier tour (4 victoires à 3, NDLR), mais attention à cette équipe de Portland", a prévenu "TP".

Des quatre prétendants majeurs au titre (Indiana, Oklahoma City et Miami), San Antonio est l'équipe la mieux engagée avec 3 victoires à 0, gage de qualification puisqu'aucune équipe menée par ce score n'a jamais réussi à renverser la situation à ce stade de la compétition.

L'impression de facilité des Spurs est d'autant plus marquante que plus tôt Miami avait connu une grosse désillusion.

Les Brooklyn Nets ont en effet infligé au double tenant du titre NBA Miami sa première défaite depuis le début des play-offs 2014 lors du match N.3 (104 à 90).

Le Heat restait sur huit victoires de suite en play-offs en incluant ses deux victoires lors de deux derniers matches des finales 2013, ses quatre succès au 1er tour contre Charlotte et son sans-faute à domicile contre les Nets.

Brooklyn a fait la différence dans le 3e quart-temps grâce à Joe Johnson (19 pts) et aux vétérans Paul Pierce (14 pts) et Kevin Garnett (10 pts).

La star de Miami, LeBron James, a terminé la rencontre avec le statut de meilleur marqueur (28 pts, 8 rebonds et 5 passes) et ses partenaires du "Big Three", Chris Bosh et Dwyane Wade, apporté 12 et 20 points pour un total de 60 points.

"Ils nous ont surclassé pendant l'essentiel de la seconde mi-temps", a regretté Erik Spoelstra, le coach du Heat qui mène par 2 victoires à une.

jr/jcp

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