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Angleterre - City: Le chef d'orchestre Pellegrini, le monstre Touré

Angleterre - City: Le chef d'orchestre Pellegrini, le monstre Touré

Principal artisan du sacre de Manchester City, le chef d'orchestre Manuel Pellegrini a pu s'appuyer sur une colonne vertébrale solide et notamment sur un énorme Yaya Touré, véritable plaque tournante du milieu qui finit avec 20 buts.

. Manuel Pellegrini: L'entraîneur chilien à visage humain a réussi là où le dur Roberto Mancini a échoué. Proche de ses joueurs, l'ex de Malaga appelé pour concilier qualité de jeu et titres a réussi un coup de maître pour sa 1re saison en Angleterre avec un doublé Championnat-Coupe de la Ligue. Il est aussi le premier à avoir emmené les Citizens en 8e de finale de la Ligue des Champions. Distingué, éduqué, le technicien de 60 ans, premier non-Européen à remporter la Premier League, a su éviter les crises dans un groupe très dense et inciter tout le monde à tirer dans le même sens. Seul l'échec européen contre le Barça l'a fait sortir de ses gonds.

. Joe Hart: Régulièrement critiqué cette saison pour ses boulettes, le gardien international de 27 ans n'a plus fait parler de lui en 2014. Pour le plus grand bonheur de City. Ridicule lors de la défaite à Chelsea le 27 octobre (2-1), il a bénéficié d'une mise au repos imposée par Pellegrini pour se ressourcer seul et faire son retour en championnat le 21 décembre. Impeccable depuis.

. Vincent Kompany: Le capitaine belge des Citizens est également leur âme depuis son arrivée en 2008. Ses blessures récurrentes cette saison à un genou épousent la courbe de forme de son équipe. Touché une première fois début septembre, il a replongé en octobre et a ensuite dû patienter deux mois avant de revenir. Ce qui a coïncidé avec la montée en puissance de son équipe. Pas toujours irréprochable en défense, mais toujours exemplaire. Averti à six reprises et exclu une fois en huit matches entre mi-février et fin mars, en même temps que le passage à vide du club. Auteur de quatre buts, le dernier, comme un symbole, étant même le dernier de la saison.

. Yaya Touré: Un monstre physique et un joueur "box to box" comme les Anglais l'adorent. Le 2e milieu axial, et le 1er depuis Lampard en 2010, à inscrire également au moins 20 buts en championnat. A 30 ans, l'Ivoirien vient de réussir la meilleure saison de sa carrière. Critiqué en début de saison pour son positionnement défensif, Touré a fait taire les critiques et, laissé tranquille par un physique parfois défaillant, il s'est accaparé le jeu de son équipe. Des buts en pagaille donc, mais souvent des chefs-d'oeuvre et également 9 passes décisives rien qu'en championnat.

. Samir Nasri: Délaissé par Mancini, le meneur français souvent critiqué jusque-là tant chez les Bleus qu'en Angleterre a su saisir la main tendue par Pellegrini. Avec 34 matches de championnat, il n'avait tout simplement plus joué autant depuis la saison 2006-2007, lorsqu'il était encore à Marseille. Volontaire, disponible, travailleur, il a servi l'équipe toute la saison, surtout quand offensivement il n'était pas dans un bon jour. Si statistiquement son apport est limité, il a quand même inscrit sept buts en championnat, son 2e meilleur bilan en carrière sur une saison, et autant de passes décisives. Signe de sa nouvelle importance au sein de l'équipe, sa blessure au ligament d'un genou mi-janvier a fait craindre le pire, mais il est finalement revenu un mois plus tard.

. Sergio Agüero: Quel dommage que l'Argentin de 25 ans n'ait pu livrer une saison pleine! S'il n'avait manqué près de deux mois et demi de compétition en raison de blessure à un mollet, aux ischio-jambiers et à un genou, City aurait sûrement été champion bien plus tôt. Kun a ainsi joué bout à bout seulement un mois entre mi-décembre et fin mars. Ce qui ne l'a pas empêché d'inscrire 28 buts toutes compétitions confondues pour son club en 33 matches, dont 17 en championnat (ainsi que six passes décisives en Premier League). Sa série impressionnante de 25 buts en 21 rencontres entre mi-septembre et fin janvier a surtout mis sur les rails son club. Quand il a décliné, l'éternel joker de luxe Edin Dzeko a parfaitement pris le relais. Le Bosnien finit ainsi avec 16 buts en 23 titularisations, dont cinq ultra-précieux lors des quatre dernières journées.

cd/jta

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