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Merkel défend l'accord de libre-échange transatlantique contesté en Allemagne

Merkel défend l'accord de libre-échange transatlantique contesté en Allemagne

La chancelière allemande Angela Merkel a défendu samedi les négociations en vue d'un traité de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis, contre lequel la contestation s'organise en Allemagne depuis quelques semaines.

Avec le TTIP (accord de libre-échange transatlantique), "il ne s'agit pas, comme on le dit souvent, d'abaisser les normes, au contraire", a assuré la chancelière dans un message vidéo hebdomadaire sur son site internet.

"Il s'agit de supprimer les barrières au commerce, et pas seulement les droits de douanes mais aussi tout ce qu'on appelle les obstacles non-financiers", a-t-elle expliqué.

A titre d'exemple, elle a cité "les nombreuses obligations qui obligent les fabricants de machines-outils à développer deux versions de leurs produits pour respecter les normes européennes et les normes américaines, sans que cela ne permette en quoi que ce soit une amélioration de la sécurité".

Arriver à conclure le TTIP permettrait "de fixer ensemble des normes communes" aux deux zones économiques, et de peser pour des normes mondiales, notamment face à la Chine, a-t-elle argumenté.

Depuis quelques semaines, un mouvement de résistance contre le TTIP commence à s'organiser en Allemagne autour de syndicats, d'ONG ou de fédérations professionnelles, comme celle de l'agriculture bio par exemple.

Ce collectif critique notamment le processus de négociation jugé trop secret et craint des clauses défavorables sur l'agro-alimentaire (OGM), le fracking ou la protection des données, entre autres.

Mardi soir, la chancelière allemande recevra les chefs de cinq grands organismes internationaux (OCDE, Fonds monétaire international, Banque Mondiale, Organisation mondiale du commerce et Bureau international du travail) pour discuter de la situation de l'économie mondial, lors d'un rendez-vous annuel depuis 2007.

hap/mr

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