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Publicis ne cherche pas un nouveau partenaire après l'échec de sa fusion avec Omnicom (Lévy)

Publicis ne cherche pas un nouveau partenaire après l'échec de sa fusion avec Omnicom (Lévy)

Le géant français de la publicité Publicis n'est pas à la recherche d'un nouveau partenaire après l'échec de sa fusion avec l'américain Omnicom, a affirmé vendredi le président du directoire Maurice Lévy.

A la question de savoir si Publicis recherchait un nouvel allié pour faire face aux défis de l'internet, M. Lévy a répondu "non" à plusieurs reprises à la radio BFM qui l'interrogeait.

"On va faire des acquisitions, on va se développer, (...) on va investir dans le +big data+ de manière plus massive qu'on l'avait prévu initialement, on va faire des choix stratégiques qui vont nous amener à modifier les équilibres de nos investissements", a indiqué M. Lévy.

Le but étant d'"accélérer" pour permettre au groupe d'atteindre ses objectifs pour 2018.

Publicis, numéro trois mondial de la publicité, et le numéro deux Omnicom, ont annoncé jeudi qu'ils renonçaient conjointement à leur projet de fusion, "au vu des difficultés à clore la transaction dans des délais raisonnables".

Les deux groupes avaient annoncé en juillet 2013 leur intention de se marier pour former le numéro un mondial, qui devait employer 130.000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires d'une vingtaine de milliards d'euros, dépassant ainsi le britannique WPP.

Le patron historique de Publicis, qui pensait clore sa carrière sur ce coup d'éclat, a reconnu que revenir en arrière dans ce projet de fusion était "très désagréable".

Il a souligné que "les défis demeuraient" face aux géants de l'internet, comme Google, qui règnent sur la publicité sur le web.

"Nous aurions été plus rapides ensemble pour attaquer ces défis" mais "je ne suis absolument pas inquiet sur la capacité du groupe à atteindre tous ses objectifs", a-t-il confié, en affichant sa "confiance" dans sa capacité "à aller beaucoup plus loin, plus vite et plus fort".

M. Lévy a déploré que l'accord entre égaux n'ait pas pu être respecté et que cet "équilibre rompu" était la "véritable barrière" à la fusion qui devait initialement aboutir début 2014 et avait été reportée à plusieurs reprises.

Le nouveau groupe, qui devait être baptisé Publicis Omnicom Group et dont le capital devait être partagé à 50/50 entre les actionnaires des deux sociétés, devait être co-dirigé par les deux patrons actuels.

Mais nous ne sommes "pas parvenus à nous entendre sur l'équilibre de l'équipe de management", a expliqué M. Lévy.

pan/fga/nou

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