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Le pétrole rebondit en Asie, en raison de l'Ukraine (100,46 USD)

Le pétrole rebondit en Asie, en raison de l'Ukraine (100,46 USD)

Le pétrole rebondissait vendredi matin en Asie, avec une remontée de la prime de risque liée à la situation en Ukraine, où des insurgés pro-russes veulent organiser des référendums séparatistes dans l'est du pays, un facteur qui rajoute encore à la crise.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin prenait 20 cents, à 100,46 dollars US et le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance gagnait 4 cents à 108,08 USD.

"Nous nous attendons à ce que les troubles politiques en Ukraine continuent et probablement se poursuivent au-delà des élections présidentielles prévues le 25 mai", indiquent les analystes de ABN AMRO dans une note.

Et Desmond Chua, analyste chez CMC Markets, prévoit une hausse de la prime de risque liée à cette région, dans les cours du brut, d'ici le réferendum séparatiste dans l'est du pays, dimanche.

Les insurgés pro-russes d'Ukraine ont décidé de maintenir pour le 11 mai leur référendum d'indépendance, ignorant un appel du président russe Vladimir Poutine à le reporter.

L'Union européenne a souligné que ce vote ne doit pas avoir lieu car "il aggraverait encore la situation" et "pourrait mener à une nouvelle escalade".

Les autorités de Kiev ont déjà fait savoir qu'elles ne reconnaissaient pas la légitimité de ce projet de "référendum terroriste" et qu'elles n'avaient nullement l'intention de renoncer à rétablir l'ordre dans l'Est.

Consultation ou pas, la tension va demeurer vive en Ukraine à l'approche du scrutin présidentiel du 25 mai, qui doit permettre l'élection du successeur de Viktor Ianoukovitch.

Moscou exige par ailleurs, à partir de juin, le paiement par l'Ukraine, à l'avance, de ses livraisons de gaz russe, ce qui est de facto une menace de coupure, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des "guerres du gaz" de 2006 et 2009.

L'Union européenne importe le quart de son gaz de Russie, dont près de la moitié transite par l'Ukraine.

La veille, le baril de "light sweet crude" (WTI) avait perdu 51 cents, à 100,26 dollars, sous le coup de prises de bénéfices, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord avait fini à 108,04 USD, en baisse de 9 cents.

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