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L'Angola et la Chine veulent renforcer leur coopération dans tous les domaines

L'Angola et la Chine veulent renforcer leur coopération dans tous les domaines

Le président angolais José Eduardo dos Santos et le Premier ministre chinois Li Keqiang ont plaidé vendredi à Luanda pour un renforcement de leurs relations bilatérales, déjà très importantes, notamment sur le plan économique.

"Les deux parties pourraient (...) promouvoir une coopération pragmatique dans les domaines de l'énergie, la finance, les infrastructures, l'agriculture, l'urbanisation et l'industrie", a déclaré le Premier ministre chinois, en visite officielle pour deux jours en Angola.

"Il est encore possible de développer et diversifier nos relations économiques en donnant plus de poids aux investissements directs des entreprises chinoises dans la production de biens de consommation (...), au détriment de la réalisation de travaux publics", a indiqué son hôte José Eduardo dos Santos.

L'Angola est aujourd'hui le premier terrain d'investissement de la Chine en Afrique quand Pékin est, en retour, le premier acheteur de pétrole de Luanda, près de 40% du brut angolais partant alimenter le marché chinois.

En 2013, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont montés à près de 36 milliards de dollars, selon les derniers chiffres communiqués par les services des douanes chinoises.

Alors que la coopération a commencé dans le secteur de la construction, les entreprises chinoises sont aujourd'hui présentes dans tout l'Angola, dans des domaines aussi divers que l'agriculture, la restauration, le commerce ou l'immobilier.

Au quotidien, l'omniprésence des travailleurs chinois, qui seraient près de 300.000 dans le pays, suscite des critiques croissantes. Les ouvriers chinois sont notamment accusés de concurrencer les salariés angolais et de construire des infrastructures de mauvaise qualité.

Face à ces critiques, les autorités angolaises assurent contrôler leur relation avec Pékin. Elles soulignent que la venue des travailleurs étrangers est encadrée et que les engagements en terme de formation de la main d'oeuvre angolaise sont respectés.

Les entreprises chinoises sont arrivées en Angola après la fin de la longue guerre civile en 2002. Les conditions imposées par les bailleurs de fonds occidentaux, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ont convaincu Luanda de se tourner vers Pékin pour assurer la reconstruction du pays.

Depuis la fin de la guerre, les lignes de crédit accordées par la Chine à l'Angola se monteraient à 14,5 milliards de dollars, selon les plus récents chiffres communiqués par l'ambassade de Chine en Angola.

em/liu/hm

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