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Otages de Boko Haram: des associations de femmes nigériennes demandent leur "libération immédiate"

Otages de Boko Haram: des associations de femmes nigériennes demandent leur "libération immédiate"

Des centaines de Nigériennes ont manifesté jeudi à Niamey pour demander "la libération immédiate" et le respect de la "dignité" des plus de 200 jeunes filles enlevées au Nigeria voisin par le groupe islamiste armé Boko Haram, a constaté l'AFP.

"Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations unies de saisir la Cour pénale internationale afin de poursuivre pour +crimes contre l'humanité+ tous les responsables de la secte Boko Haram qui ne sont que des criminels, des individus sans foi ni loi et qui portent atteinte à l'image de la religion musulmane", a indiqué dans un communiqué la Confédération générale des associations féminies du Niger (Congafen), qui rassemble une cinquantaine d'ONG, organisatrice du rassemblement.

Boko Haram a multiplié les attaques sanglantes ces dernières semaines au Nigeria et revendiqué l'enlèvement de plus de 200 lycéennes. Mardi, deux combattants du groupe ont été blessés lors de violents combats avec l'armée nigérienne dans l'est du Niger.

"Nous, femmes nigériennes, condamnons sans réserves l'enlèvement, la séquestration et le traitement inhumain et dégradant infligé aux jeunes filles enlevées par la sinistre et obscurantiste secte Boko Haram", fustige la déclaration, exigeant "de la secte Boko Haram la libération immédiate et sans conditions de toutes les filles enlevées et le respect de leur dignité".

"L'islam n'a jamais recommandé cela, qu'on n'accuse pas l'islam, ce sont des bandits qui sont en train de violenter et de violer les filles!", a affirmé à l'AFP Mariama Moussa, présidente de l'ONG "Femmes victimes de violences".

"Nous demandons à tout le monde, aux musulmans et aux non-musulmans de prier pour que les filles soient retrouvées saines et sauves", a lancé Kako Fatima, la présidente de la Congafen.

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