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Ukraine: "pas de preuve pour l'instant" d'un retrait russe aux frontières (Maison Blanche)

Ukraine: "pas de preuve pour l'instant" d'un retrait russe aux frontières (Maison Blanche)

La Maison Blanche a affirmé mercredi ne pas disposer de preuves à l'heure actuelle d'un retrait des troupes russes massées à la frontière ukrainienne, annoncé plus tôt par le président russe Vladimir Poutine.

"Il n'y a pas de preuve pour l'instant qu'un retrait a eu lieu", a déclaré le porte-parole adjoint du président américain Barack Obama, Josh Earnest.

M. Earnest, qui s'exprimait face aux journalistes lors d'un point de presse dans l'avion Air Force One, a toutefois remarqué que "nous accueillerions favorablement un retrait significatif et transparent" des troupes russes concernées.

Les déclarations du porte-parole correspondent à celles de l'Otan, qui avait peu auparavant indiqué ne pas avoir d'"indication" qui puisse confirmer un retrait de troupes russes massées près des frontières ukrainiennes.

M. Poutine avait déclaré que son pays avait retiré ses soldats de la frontière. L'Otan avait estimé fin avril que près de 40.000 hommes s'y trouvaient.

"On nous a dit tout le temps que nos troupes à la frontière ukrainienne inquiètent: nous les avons retirées, elles ne sont plus aujourd'hui à la frontière ukrainienne mais là où elles mènent leurs exercices habituels", a affirmé M. Poutine à l'issue d'une rencontre avec le président de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter.

Par la même occasion, M. Poutine a demandé aux séparatistes pro-russes en Ukraine de reporter le référendum prévu le 11 mai sur l'indépendance de la "république" autoproclamée de Donetsk (est).

Sur ce point, M. Earnest a remarqué que les Etats-Unis "n'avaient cessé de qualifier ce référendum d'illégitime et d'illégal". Plutôt qu'un report, Washington souhaiterait son annulation pure et simple, a-t-il ajouté.

"Ce que nous voudrions aussi voir, c'est un plus grand soutien (de la Russie) aux tentatives actuelles du gouvernement ukrainien d'organiser des élections libres et justes le 25 mai", date prévue pour la présidentielle, a-t-il souligné.

Mais sa collègue du département d'Etat, Jennifer Psaki, s'est montrée plus conciliante, jugeant "constructives" les déclarations du président russe.

Reste que "le président Poutine et les Russes peuvent faire beaucoup plus pour faire baisser les tensions et faire en sorte que les élections (ukrainiennes) soient sûres", a tempéré la porte-parole, dont le ministre John Kerry avait qualifié mardi de "simulacre" l'éventuel référendum dans l'Est ukrainien le 11 mai.

bur-tq-nr/sam

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