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La France "n'a pas à rougir" de son aide au développement (ministre)

La France "n'a pas à rougir" de son aide au développement (ministre)

La France, dont l'aide publique au développement a baissé de près de 10% en 2013, "n'a pas à rougir" de sa politique en la matière, a assuré mercredi la secrétaire d'Etat Annick Girardin.

"La France reste très mobilisée, il faut rappeler qu'elle est le cinquième donateur mondial, et à ce titre elle n'a pas du tout à rougir", a déclaré Mme Girardin, Secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie, en marge du forum ministériel annuel de l'OCDE.

Selon les chiffres de l'Organisation de coopération et de développement économiques publiés début avril, l'aide publique française au développement a diminué de 9,8% en 2013, alors qu'elle a augmenté de 6,1% dans le monde la même année.

"La France comme beaucoup de pays aujourd'hui a des difficultés financières, on est dans un contexte tendu", a souligné Mme Girardin, tout en assurant que Paris restait "très engagé" aux côtés des pays les moins développés.

"Un certain nombre d'aides ont été mises en place et compensent cette baisse", a-t-elle dit en citant notamment les recettes de la taxe sur les transactions financières.

"Quand on sait mieux soutenir des projets, qu'on le fait avec des critères stricts, l'aide peut être moins importante mais le résultat plus efficace et satisfaisant sur le terrain", a-t-elle également ajouté, évoquant le projet de loi sur le développement déjà adopté par les députés en février.

Lors de la publication des chiffres sur l'aide au développement début avril, plusieurs ONG s'étaient inquiétées de la politique française en la matière.

"Alors même que les urgences mondiales et les défis du développement n'ont jamais été aussi grands, la France tourne un peu plus le dos à ses engagements internationaux, notamment celui de consacrer 0,7% du revenu national brut à la solidarité internationale", objectif défini par les Nations unies, avait notamment déploré Oxfam.

cf/thm/abk

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