Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un haut gradé israélien place des "espoirs" dans l'accord inter-palestinien

Un haut gradé israélien place des "espoirs" dans l'accord inter-palestinien

Un haut gradé de l'armée israélienne a dit lundi espérer "des résultats positifs" pour la sécurité d'Israël de l'accord de réconciliation palestinienne pourtant dénoncé par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"J'espère que cet accord pourra apporter du changement, voire des résultats positifs, en limitant notamment les actions terroristes, et dans ce cas je m'en réjouis", a déclaré le général de brigade Mickey Edelstein, en charge de la "division Gaza", dans une interview à la radio militaire à l'occasion du 66e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) du président Mahmoud Abbas, dominée par son mouvement nationaliste, le Fatah, et le Hamas ont signé le 23 avril un nouvel accord pour mettre fin à la division politique depuis 2007 entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, respectivement gouvernées par l'Autorité palestinienne et la formation islamiste.

Concernant le volet sécuritaire de cet accord, le secrétaire général du gouvernement du Hamas à Gaza, Abdessalam Siyam a annoncé dimanche que "des procédures administratives avaient été engagées pour le retour de 3.000 membres des forces de sécurité de Ramallah (Cisjordanie) pour travailler dans les services de sécurité à Gaza".

Pour le général Edelstein, le niveau de coopération sécuritaire actuel entre Israël et les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne pouvait laisser "espérer un changement pour le mieux" de la situation sécuritaire entre Israël et Gaza.

La coopération sécuritaire avec l'Autorité palestinienne est cruciale pour les forces de sécurité israéliennes surtout en cas de "nécessité d'élimination ciblée" à Gaza ou en cas de "menace terroriste" en Cisjordanie selon les médias israéliens.

Plus généralement l'accord inter-palestinien prévoit la formation d'un gouvernement d'union pour préparer des élections générales.

Le gouvernement Netanyahu a dénoncé cet accord, en soulignant qu'il ne négocierait pas avec un gouvernement soutenu par le Hamas, dont le charte appelle à la destruction de l'Etat d'Israël.

Il a, en réponse, suspendu les pourparlers de paix avec l'Autorité palestinienne, avant même l'échéance des neuf mois impartis aux négociations, le 29 avril, malgré les assurances de M. Abbas que le futur gouvernement transitoire suivrait sa politique, et non celle du Hamas.

M. Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal se sont rencontrés lundi à Doha pour la première fois depuis l'accord de réconciliation.

dar/tp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.