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Irak: attaque contre un bus de pèlerins chiites, 11 morts

Irak: attaque contre un bus de pèlerins chiites, 11 morts

Des insurgés ont attaqué un bus de pèlerins chiites au nord de Bagdad faisant 11 morts, tandis que huit membres d'une même famille ont été tués par balles au sud de la capitale irakienne, ont indiqué dimanche des responsables.

Ces violences sont survenues samedi soir alors que le décompte des votes se poursuivait pour les élections du 30 avril, les premières législatives depuis le départ des troupes américaines à la fin 2011, après huit ans de présence en Irak.

Les violences, qui connaissent un nouveau pic depuis cinq ans, ont déjà fait plus de 3.000 morts depuis le début de l'année et sont imputées par les autorités à des facteurs externes tandis que experts et diplomates les attribuent également au mécontentement de la minorité arabe sunnite.

Près de la localité de Balad, un bus de pèlerins chiites a été la cible tard samedi d'une attaque ayant tué 11 personnes et blessé 21 autres, selon la police et un médecin.

Les pèlerins retournaient de Samarra, au nord de Bagdad, quand une bombe posée en bord de route a explosé au passage du véhicule à la périphérie de Balad. Des assaillants ont par la suite ouvert le feu sur lé véhicule.

Les pèlerins avaient participé aux commémorations marquant la mort de l'imam Ali al-Hadi, le 10e des 12 imams vénérés par les fidèles chiites. Son corps repose dans une tombe vénérée à Samarra où repose également son fils Hassan al-Askari, le 11e imam.

Les funérailles des victimes de l'attaque se sont déroulées dimanche dans la province de Missan, selon un journaliste de l'AFP.

Une deuxième attaque a également eu lieu samedi soir. La police a découvert les corps de huit personnes, tous membres d'une même famille tués à l'intérieur de leur maison dans un secteur à prédominance sunnite au sud-est de Bagdad, ont indiqué des responsables de la Sécurité et la Santé.

Les motifs de l'attaque n'étaient pas clairs ni l'identité des assaillants.

Ces nouvelles violences sont survenues quelques jours après les élections parlementaires auxquelles environ 60% de l'électorat a participé. Le Premier ministre Nouri al-Maliki s'est dit optimiste sur un 3e mandat, mais dans l'attente des résultats et face à la multiplication des groupes politiques, la formation d'un gouvernement prendra du temps.

Les résultats du scrutin ne seront pas connus avant la mi-mai, et même le taux de participation exact n'a pas encore été annoncé.

Selon des chiffres officiels publiés jeudi, le mois d'avril a été l'un des plus meurtriers depuis 2008, alors que le pays sortait d'un conflit confessionnel (2006-2007) ayant fait des dizaines de milliers de morts.

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