Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des avions militaires russes "vus dans le ciel de Crimée"

Des avions militaires russes "vus dans le ciel de Crimée"

Plusieurs dizaines d'avions russes, dont ce qui semblaient être des bombardiers et des avions de combats, ont été aperçus dans le ciel au-dessus de la Crimée, quelques jours avant la visite du président russe, selon des témoins et des analystes.

Un expert de l'aéronautique local a indiqué dimanche à l'AFP avoir vu de nombreux avions survoler la ville de Simféropol samedi, dont des bombardiers stratégiques lourds supersoniques et de gros avions de transport militaire.

L'expert, qui parlait sous anonymat, a aussi vu des avions-citernes et des avions Mig-29.

Un avion de combat Soukhoï Su-34 fait peut-être partie des appareils aperçus, selon un autre expert, Alexeï Savitch, qui a filmé les avions et qui a reconnu, lui aussi, des avions-citernes et des avions de transport militaire.

Moscou est peut-être en train de déplacer d'importantes forces militaires aéronautiques en Crimée, région ukrainienne rattachée à la Russie en mars, a expliqué M. Savitch à l'AFP.

"La Russie va probablement renforcer sa présence militaire dans la péninsule", a-t-il souligné.

De nombreux habitants de Crimée ont aussi aperçu les avions sillonner le ciel de la péninsule, notamment au-dessus de Simféropol et de la ville voisine de Bakhtchyssaraï.

"C'était un peu effrayant", a confié à l'AFP Arzy Khaïboulaeva, qui vit en Crimée. "Les enfants ont eu peur".

Selon elle, les avions volaient très bas, et certains semblaient se ravitailler en cours de vol.

Le ministre russe de Défense se refusait à tout commmentaire dimanche.

D'après les médias russes, le président Vladimir Poutine doit se rendre vendredi pour la première fois en Crimée depuis le rattachement de cette péninsule à la Russie après avoir assisté à la parade militaire du 9 mai qui commémore la victoire sur l'Allemagne nazie.

En mars, Vladimir Poutine avait envoyé des troupes dans la péninsule, arguant qu'il avait le devoir de protéger la population locale russophone, après la destitution par un soulèvement populaire du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch.

as-all/mr

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.