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Ukraine : l'UE ajoute 15 noms sur la liste des sanctions

Ukraine : l'UE ajoute 15 noms sur la liste des sanctions

L'Union européenne a ajouté lundi 15 noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à la liste des personnes sanctionnées dans le cadre de la crise en Ukraine.

L'ajout de ces noms a été décidé par les ambassadeurs auprès de l'UE des 28 pays membres, réunis à Bruxelles, en raison de l'absence de "désescalade" de la situation en Ukraine.

Les sanctions entreront en vigueur à la publication au Journal officiel de l'UE, qui dévoilera les noms mardi matin.

Ces quinze personnes sont considérées comme étant "responsables d'actions qui compromettent ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine", a expliqué le Conseil européen dans un communiqué.

Au total 48 Russes et Ukrainiens pro-russes, dont des habitants de Crimée, sont désormais visés par des gels d'avoirs et d'interdiction de visa d'entrée dans l'UE.

En outre, 22 Ukrainiens, actifs sous le précédent régime, sont sanctionnés par un gel des avoirs pour "détournement de fonds publics".

Les listes pourraient continuer à s'allonger dans les prochaines semaines si la crise s'aggravait, a-t-on indiqué de sources diplomatiques.

"Nous nous trouvons dans une situation où il n'y a pas de désescalade", a souligné mardi la porte-parole de la Commission européenne, Pia Ahrendkilde Hansen. "Nous considérons" les sanctions individuelles de la "phase 2" comme "étant le niveau approprié pour l'instant, tout en progressant dans la préparation des mesures de la phase 3", d'ordre économique, a-t-elle précisé.

L'élargissement de la liste noire de l'UE avait été approuvé sur le principe à la veille des discussions de Genève le 17 avril visant à apaiser les tensions en Ukraine. Les 28 avaient préféré surseoir à leur application afin de ne pas mettre en péril ces pourparlers.

Mais l'accroissement des tensions en Ukraine ces derniers jours et les craintes d'une invasion russe ont poussé le G7 à décider samedi de renforcer les sanctions.

Les Etats-Unis ont ainsi annoncé lundi que sept responsables russes et 17 sociétés proches du président Vladimir Poutine étaient ajoutés à leur liste.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a appelé Moscou à passer aux actes : "Je comprends que les Russes ne contrôlent pas tous les agitateurs qui agissent en Ukraine. Mais ils peuvent changer la donne en commençant à retirer leurs troupes" massées à la frontière. "Ce serait le vrai signal de la désescalade", selon lui.

Les pays européens divergent sur le bien-fondé de sanctions économiques, certains d'entre eux étant davantage exposés à des mesures de rétorsion, en raison notamment de leur forte dépendance aux importations de gaz russe.

jri/jlb/sym

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