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Stimulée par les entreprises, Wall Street craint toujours la crise ukrainienne

Stimulée par les entreprises, Wall Street craint toujours la crise ukrainienne

Wall Street évoluait sans direction lundi, stimulée par des discussions sur des fusions acquisitions de premier plan engageant Pfizer et General Electric mais regardant l'Ukraine avec inquiétude: le Dow Jones s'appréciait de 0,41% mais le Nasdaq cédait 0,07%.

Wall Street avait nettement reculé vendredi, l'angoisse des investisseurs face à la résurgence des tensions en Ukraine prenant le pas sur un bon indicateur américain et la saison des résultats: le Dow Jones avait lâché 0,85%, à 16.361,46 points, et le Nasdaq 1,75%, à 4.075,56 points.

Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average s'adjugeait 67,65 points à 16.429,11 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, lâchait de 2,81 points à 4.072,75 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 avançait de 0,12% ou 2,30 points, à 1.865,70 points.

"Un sursaut d'activité dans les discussions de fusions acquisitions de premier plan donne un coup de pouce" aux indices à l'ouverture, ont noté les experts de Charles Schwab.

Après des jours de rumeurs, l'offre du numéro un mondial du secteur pharmaceutique, l'américain Pfizer, sur son concurrent britannique AstraZeneca pour quelque 100 milliards de dollars serait "imminente", a affirmé le quotidien des affaires Wall Street Journal dimanche soir.

Dans le secteur industriel, le conglomérat General Electric qui, tout comme son concurrent allemand Siemens, veut mettre la main sur la branche énergie du fleuron industriel français Alstom, a franchi une nouvelle étape lundi avec une rencontre dans la matinée entre son PDG Jeffrey Immelt et le président français François Hollande.

Dans la pharmacie, l'américain Forest Laboratories, qui est en cours d'acquisition par Actavis, basé en Irlande, a annoncé le rachat pour 1,1 milliard de dollars en numéraire de Furiex Pharmaceuticals.

L'enthousiasme des opérateurs restait toutefois bridé par la crise ukrainienne.

Les Etats-Unis ont indiqué peu avant le début de la séance qu'ils durcissaient les sanctions contre Moscou en ciblant sept responsables russes et 17 compagnies proches du président Vladimir Poutine.

Côté européen, les ambassadeurs des 28 pays de l'UE étaient réunis à Bruxelles pour discuter d'éventuelles mesures similaires. Selon des diplomates, ils se sont mis d'accord pour ajouter 15 noms à leur liste de sanctions déjà en place.

Le marché obligataire reculait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans progressait à 2,675% contre 2,666% vendredi et celui à 30 ans à 3,459% contre 3,439% à la précédente clôture.

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