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Mali : un nouveau plan pour relancer le dialogue entre Bamako et les groupes armés du Nord

Mali : un nouveau plan pour relancer le dialogue entre Bamako et les groupes armés du Nord

Le ministre malien de la Réconciliation nationale a annoncé dimanche un nouveau plan pour relancer le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés du nord du pays.

"Sur instructions du Président de la République du Mali, soucieux de faire la paix, nous avons élaboré un plan pour que le dialogue et les négociations reprennent entre tous les fils du Mali", a déclaré à l'AFP le ministre, Zahabi Ould Sidy Mohamed.

Selon les grandes lignes de ce plan que l'AFP a pu consulter, M. Zahabi Ould Sidy Mohamed effectuera prochainement une visite dans plusieurs pays voisins du Mali pour convaincre les dirigeants des groupes armés, dont la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), "de rejoindre la table du dialogue".

Il se rendra notamment à Ouagadougou, Nouakchott et Alger, accompagné de l'ancien Premier ministre malien Modibo Kéïta, récemment nommé "haut représentant du chef de l'Etat pour le dialogue inclusif inter-malien".

Les deux responsables maliens rencontreront également les chefs d'Etat des pays visités.

"Dans un premier temps, tous les groupes armés du nord du Mali seront invités à participer en Algérie à une réunion exclusivement consacrée à eux, pour qu'il dégagent une plateforme commune, pour harmoniser leurs points de vue avant le début du dialogue", précise le plan.

Les représentants de la société civile de toutes les régions administratives du Mali ainsi que des représentants du gouvernement malien assisteront également aux futures négociations, indique le même document.

"Nous comptons évidemment sur d'autres partenaires privilégiés comme la France, la mission de l'ONU au Mali (Minusma), sur l'Union européenne, sur le Maroc, l'Algérie, le Burkina Faso et d'autres pays pour jouer un rôle de facilitateur, afin de soutenir le processus de paix", a commenté le ministre malien de la Réconciliation nationale.

Selon lui, une fois les "premières démarches effectuées, en principe, dans soixante jours, les négociations directes se dérouleront à Bamako".

Les négociations entre le gouvernement malien et les différents groupes armés, notamment touareg, du nord du Mali avaient repris timidement il y a quelques semaines, chaque partie accusant l'autre de ne pas respecter ses engagements.

Les rebelles touareg ont été des alliés des islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012, avant d'en être chassés par une intervention internationale, dirigée par la France et toujours en cours.

sd/sd

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