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Déplacement de 1.300 musulmans : Bangui dénonce une opération "unilatérale" des humanitaires

Déplacement de 1.300 musulmans : Bangui dénonce une opération "unilatérale" des humanitaires

Le gouvernement centrafricain a dénoncé une opération "unilatérale", menée "à (son) insu et contre (son) gré" par ses partenaires humanitaires, à propos du déplacement dimanche d'environ 1.300 musulmans de la proche banlieue de Bangui vers le Nord de la Centrafrique.

"Alors que le gouvernement n'avait pas encore notifié de décisions", suite à deux rencontres avec les organisations humanitaires, "grande a été sa surprise" de constater que ces dernières avaient décidé "unilatéralement" d'organiser cette opération, s'indigne la ministre de la Santé Marguerite Samba-Maliavo dans un communiqué.

Les relocalisations "effectuées à l'insu et contre le gré du gouvernement" sont "dommageables" et ne sont "pas de nature à entretenir un climat de confiance", souligne la ministre.

Les forces internationales n'ont "pas vocation à participer aux opération unilatérales de délocalisation des personnes déplacées", poursuit-elle, en référence aux militaires africains de la Misca qui encadrent l'opération.

Le gouvernement, qui s'interroge sur "la neutralité et l'objectivité" de ses partenaires humanitaires, "entend tirer dans un bref délai toutes les conséquences qui s'imposent", affirme Mme Samba-Maliavo.

Quelque 1.300 musulmans qui se terraient en périphérie de Bangui, fréquemment attaqués par des milices à majorité chrétienne, ont quitté Bangui vers 12H00 locale (11H00 GMT) dans un imposant convoi de 18 camions, escortés par la Misca.

jf/sd

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