Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Rana Plaza un an après: il faut "faire plus" dans le domaine de la sécurité selon l'UE

Rana Plaza un an après: il faut "faire plus" dans le domaine de la sécurité selon l'UE

Des "progrès significatifs" ont été accomplis pour améliorer la sécurité des travailleurs du secteur textile au Bangladesh, un an après la tragédie du Rana Plaza, mais "il faut faire plus", a estimé jeudi la Commission européenne.

"Nous avons vu des progrès significatifs (dans le domaine de la sécurité) au cours des derniers mois. Mais il faut faire plus", a dit John Clancy, le porte-parole du commissaire au Commerce, Karel De Gucht.

"Des progrès substantiels sur les questions relatives aux conditions de travail sont importants pour que le Bangladesh continue de bénéficier d'un accès préférentiel aux marchés de l'UE" pour ses vêtements, a insisté le porte-parole.

Il a renouvelé la proposition de l'UE d'aider les autorités du Bangladesh à réformer son secteur textile pour le mettre en conformité avec les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).

L'effondrement du Rana Plaza a tué 1.138 ouvriers et blessé plus de 2.000 autres, mettant en lumière les conditions de sécurité déplorables dans les ateliers et les salaires et conditions de travail misérables des salariés. Près d'une trentaine de chaînes de distribution occidentales, dont Benetton, Auchan, Mango ou Carrefour, sont soupçonnées d'avoir sous-traité leur production à un moment ou à un autre au Rana Plaza.

Si le débat n'est pas tranché sur le partage des responsabilités, la plupart des observateurs reconnaissent que des efforts ont été faits en matière de sécurité. Les inspections ont déjà permis la fermeture de 16 usines et des centaines d'autres devront améliorer leur sécurité. L'association des fabricants et exportateurs de textile du Bangladesh (BGMEA) a ordonné de son côté la fermeture de 23 ateliers.

Signe de sa vigueur, l'industrie textile du Bangladesh, qui a longtemps résisté à la hausse du salaire minimum passé de 38 à 68 dollars par mois, a affiché une hausse de 15% de ses exportations en mars sur un an.

aje/may/fw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.