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James Blunt au Centre Bell: virée lunaire (VIDÉO)

James Blunt au Centre Bell: virée lunaire (VIDÉO)

Ses admirateurs québécois le suivraient au bout du monde, apparemment même sur la Lune. Affublé d’une combinaison d’astronaute, le «capitaine» Blunt - James pour les intimes - a entrepris de faire décoller le Centre Bell mercredi soir, le temps d’une jolie virée lunaire.

Moon Landing et grands succès

Lors du dernier passage de James Blunt à Montréal, le 28 octobre 2013, des milliers d’admirateurs avaient envié la poignée de chanceux qui avaient eu la chance d’assister à son spectacle, très intime, au Centre Phi. Enchantés de pouvoir se reprendre enfin et en plus grand nombre, ils étaient près de 7 000 à célébrer son retour, prenant place confortablement à ses côtés dans ce petit délire spatial.

Il faut dire que le titre de son dernier opus, Moon Landing, laissait présager un concert tourné vers les étoiles. Compte à rebours propulsant le chanteur sur scène, images et projections confondant paysages lunaires, ciel étoilé, aubes nuageuses et galaxie, musiciens devenus comparses astronautes et faisceaux lumineux transformant la scène en étrange piste de décollage: l’atmosphère était effectivement lunaire. Nulle surprise alors de l’entendre entamer une chanson intitulée Face the Sun - nouvelle ballade douce-amère comme seul le chanteur britannique en a le secret - en début de concert.

«Bonsoir Montréal», a-t-il crié à la foule trois chansons et quelques pas sur la Lune plus tard. James s’adressera d’ailleurs ainsi, en français, lors de presque toutes ses interventions au cours du spectacle.

I’ll Take Everything, la toujours aussi touchante High, Too Late et Wisemen ont dès le départ donné le ton à ce qui allait composer la soirée: des pièces tirées de ses quatre différents albums, comme autant de sauts à travers l’espace-temps. «J’ai pour vous une autre chanson misérable (triste), a-t-il lancé, blagueur. Toutes mes chansons sont misérables.»

Amusant, souvent touchant, énergique et visiblement ravi d’être de retour au Québec, James Blunt a chanté Miss America devant un immense drapeau américain virtuel flottant au vent, a joué du ukulélé sur la festive chanson «Postcards», s’est retrouvé seul au piano pour offrir la déchirante Goodbye My Lover, a délaissé tous ses instruments pour se livrer complètement avec No Tears, a demandé gentiment à ses fans d’éviter d’applaudir pour ne pas lui faire perdre le rythme difficile de I Really Want You et a voulu voir tous les téléphones cellulaires lumineux bien haut dans les airs pendant qu’il chantait Same Mistake.

Deux heures de bonheur

«Les chansons lentes, c’est bon pour les chaises. Mais les chansons en vitesse, c’est debout», a lancé James Blunt aux spectateurs peut-être un peu trop calmes à son goût en milieu de spectacle.

S’il s’est lui-même posé au piano pour nous offrir son éternelle «You’re Beautiful», il a rapidement repris d’assaut sa scène spatiale pendant So Long, Jimmy, allant même jusqu’à fendre la foule au parterre et à déposer un doux baiser sur la tête d’une chanceuse au passage.

Lors du rappel, l’astronaute avait troqué sa simple combinaison contre celle d’un capitaine au casque miroitant.

«Je m’appelle capitaine Blunt», a-t-il lancé en riant, fier comme un gamin, avant de faire exploser les feux d’artifice (virtuels) et la joie (bien réelle) en chantant les populaires Stay The Night, Bonfire Heart et 1973.

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