Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ankara et Twitter prêts à reprendre les négociations en mai, à Dublin (médias)

Ankara et Twitter prêts à reprendre les négociations en mai, à Dublin (médias)

Le gouvernement turc est prêt à reprendre les négociations avec les dirigeants du réseau Twitter le mois prochain, à Dublin, a annoncé jeudi la chaîne de télévision turque CNN-Turk.

L'autorité turque des Télécoms a ouvert ce mois-ci des négociations avec des dirigeants de Twitter après le blocage en mars de l'accès à la plateforme de microblogging dont le siège est à San Francisco, par les autorités turques.

Cette nouvelle session de négociatons, à laquelle doit particiciper le chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, est programmée pour la deuxième semaine de mai, selon la chaîne de télévision.

M. Erdogan avait exigé que Twitter ouvre un bureau de liaison en Turquie et paie des impôts mais la société de microblogging --qui compte près de 12 millions d'abonnés en Turquie-- a décliné, refusant d'ouvrir une représentation dans un pays où elle était interdite.

"N'importe quelle compagnie émettrait des réserves sur un climat d'investissement dans lequel son service a été interdit", avait estimé le vice-président de Twitter Colin Crowell au terme d'une visite de trois jours en Turquie.

Au cour de ce séjour, la délégation de l'entreprise américaine avait rencontré plusieurs hauts responsables turcs pour évoquer les tensions suscitées par la décision du Premier ministre Erdogan d'interdire l'accès au réseau de microblogging, sur lequel ont été largement diffusés des enregistrements de conversations téléphoniques mettant en cause le régime turc dans un vaste scandale de corruption.

Cette décision avait suscité une telle avalanche de critiques en Turquie et à l'étranger qu'Ankara s'était vu contrainte de lever le blocage de Twitter au bout de deux semaines après un arrêt de la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction turque.

Furieux, M. Erdogan a accusé la semaine dernière les réseaux sociaux d'"évasion fiscale", ce que Twitter a catégoriquement démenti.

fo/gk/rhl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.