Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Afrique du Sud: échec de négociations dans les mines de platine

Afrique du Sud: échec de négociations dans les mines de platine

Une nouvelle série de discussions entre les trois principaux producteurs mondiaux de platine et les représentants syndicaux des ouvriers en grève depuis treize semaines en Afrique du Sud a échoué jeudi, ont annoncé les producteurs.

"Malheureusement, aucune solution n'a été trouvée pour mettre fin à ces trois mois de grève concernant les salaires et les avantages" divers, ont indiqué dans un communiqué Anglo American Platinum (Amplats), Impala Platinum (Implats) et Lonmin.

La semaine dernière, les trois producteurs avaient fait une offre qui augmentait la rémunération des mineurs de fond, primes de logement et congés payés compris, à 12.500 rands (860 euros) par mois d'ici juillet 2017.

Les producteurs ont demandé au syndicat radical Amcu (Association of Mineworkers and Construction Union) de soumettre leur offre à ses membres pour les laisser se prononcer. Ils ont aussi dit vouloir de leur côté informer leurs salariés de leur proposition.

Plus de 80.000 mineurs adhérents à l'Amcu sont en grève depuis le 23 janvier et réclament une augmentation de leur salaire de base à 12.500 rands (environ 830 euros), le double du salaire actuel.

La dernière offre des producteurs représente une augmentation du salaire global (allocations comprises) de 7,5% à 10% par an sur les trois prochaines années.

L'Amcu réclame un salaire de base de 12.500 rands mensuels, hors primes, ce qui selon les patrons correspondrait à une augmentation moyenne de 30% par an pendant quatre ans.

Les mines sud-africaines avaient déjà été secouées par une vague de grèves en 2012 et le conflit chez Lonmin avait fait une cinquantaine de morts, dont 34 grévistes abattus par la police à la mine de Marikana (nord) en août.

sn/aub/jlb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.