Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

GB: des hommes reconnus victimes de discrimination salariale

GB: des hommes reconnus victimes de discrimination salariale

Des travailleurs britanniques se plaignant de percevoir des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues femmes ont remporté mercredi une victoire judiciaire contre leurs employeurs, une première au Royaume-Uni.

Dix-huit salariés - dont des menuisiers, des plombiers et des concierges - accusaient l'Université du pays de Galles Trinity Saint-David de verser des rémunérations plus élevées aux secrétaires et aux employées de bureau, pourtant au même niveau sur la grille des salaires.

Les responsables de l'université avaient souligné que les différences de salaires n'étaient pas liées au sexe des employés mais à des modifications dans les contrats de travail.

A la surprise générale, les avocats de l'université ont finalement accédé à la requête des salariés, concédant que cette dernière était "fondée".

Les écarts de salaires entre les employés de l'université résultaient de la signature de nouveaux contrats de travail pour les salariés hommes, faisant passer de 45 heures à 37 heures leur durée hebdomadaire de travail.

Malgré le paiement par l'université d'heures supplémentaires compensatoires afin d'éviter une baisse trop brutale de leur revenu, les plaignants avaient constaté que leur salaire horaire était inférieur à celui de leurs collègues femmes.

L'affaire a été qualifiée de "très inhabituelle", la vaste majorité des plaintes liées à des écarts de rémunération étant d'ordinaire formulées par des femmes.

A poste égal, les salariées britanniques gagnent en moyenne 19,7% de moins que les hommes, selon l'Office nationale ses statistiques (ONS).

rb/dh

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.