Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Présidentielle: Erdogan envisage de faire campagne en Europe

Présidentielle: Erdogan envisage de faire campagne en Europe

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, très probable candidat à l'élection présidentielle d'août prochain, envisage de faire campagne dans plusieurs pays d'Europe auprès des électeurs turcs expatriés, a-t-on indiqué mardi de son entourage.

Disputé pour la première fois au suffrage universel direct, ce scrutin sera également ouvert, autre première, aux quelque 2,6 millions de Turcs en âge de voter qui vivent à l'étranger, dont 1,5 million dans la seule Allemagne.

Avant la nouvelle loi votée en 2012 à l'initiative du gouvernement islamo-conservateur, seuls 5 à 7% de ces électeurs votaient et ce dans les postes de douane aux frontières de la Turquie, selon les chiffres fournis par les autorités électorales.

Dans le cadre de sa tournée électorale, M. Erdogan veut visiter en premier lieu plusieurs villes d'Allemagne où vit une importante communauté d'origine ou de nationalité turque (3,4 millions), notamment à Cologne, a-t-on précisé.

Le chef du gouvernement turc souhaite ensuite se rendre en France et aux Pays-Bas, deux pays, qui abritent également d'importantes communautés turques.

Les dates précises de ces visites n'ont pas encore été communiquées.

En dépit d'un vaste scandale de corruption révélé en décembre dernier, éclaboussant son entourage et sa personne, le parti gouvernemental de la justice et de développement (AKP) qu'il dirige a remporté haut la main les élections municipales du 30 mars dernier avec 45% des voix.

Fort de cette victoire, M. Erdogan est pressenti comme le candidat le mieux placé pour le scrutin présidentiel qui se déroulera le 10 août pour la première fois au suffrage universel direct. Un deuxième tour, si nécessaire, est prévu le 24 août.

M. Erdogan n'a pas déclaré pour l'instant sa candidature qui ne fait cependant aucun doute.

Son rival potentiel, l'actuel chef de l'Etat, Abdullah Gül, élu par le parlement, a exclu un scénario d'échange de postes - comme l'ont fait Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev en Russie -, entrevu pour lui et M. Erdogan, son ancien compagnon de route dans l'islam politique.

BA/ml

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.