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GP de Chine - Essais libres: Alonso-Hamilton, une séance chacun

GP de Chine - Essais libres: Alonso-Hamilton, une séance chacun

Fernando Alonso (Ferrari) meilleur temps le matin, puis Lewis Hamilton (Mercedes) l'après-midi, deux champions du monde se sont succédé vendredi, comme au palmarès mondial, pour animer les premiers essais libres du Grand Prix de Chine de Formule 1, sur le circuit de Shanghai.

Sacré en 2005 et 2006, chez Renault, Alonso a d'abord devancé de quatre dixièmes de seconde le coéquipier d'Hamilton, Nico Rosberg, vainqueur de la manche d'ouverture à Melbourne et leader du championnat du monde. De quoi lui remonter un peu le moral sur un circuit où il s'est déjà imposé deux fois, en 2005 et 2013.

Avec un sens du timing digne de ce champion d'exception, Alonso a réalisé son chrono sous les yeux de Marco Mattiacci. Annoncé lundi comme successeur de Stefano Domenicali à la tête de l'écurie italienne, le nouveau directeur de la gestion sportive de la Scuderia est arrivé vendredi matin dans le paddock de Shanghai et il s'est aussitôt installé dans le stand, "pour observer".

Il a pu observer de près Kimi Räikkönen, pendant plus d'une heure, et même discuter avec lui, car la F14T du Finlandais n'a pu faire qu'un seul tour dans cette 1re séance, en raison d'un problème de suspension avant sur son nouveau châssis. Il a observé aussi le ballet des mécaniciens de la Scuderia, abrité derrière des lunettes de soleil qui ont beaucoup fait parler dans le paddock.

Car le soleil était aux abonnés absents, vendredi à Shanghai, et il faisait même frais. Cela a permis à Hamilton, sacré en 2007 chez McLaren, de reprendre quelques heures plus tard le fil de la domination de Mercedes-AMG sur le début de cette saison 2014: en 1 min 38 sec 315/1000, le vainqueur des deux derniers GP, en Malaisie et à Bahreïn, a devancé Alonso de 141 millièmes de seconde.

L'Espagnol a quand même réussi à s'intercaler entre les deux Flèches d'Argent puisqu'il a fait un peu mieux que Rosberg. Et même si cela n'était pas très significatif, car c'était un vendredi d'essais libres, c'était quand même bon pour le moral des nouvelles troupes de Marco Mattiacci: "C'est une promotion, mais c'est aussi une mission, au sein d'une équipe excellente", a insisté le nouveau chef.

Du côté de chez Red Bull, Daniel Ricciardo a devancé deux fois, dans les deux séances, son illustre coéquipier Sebastian Vettel, quadruple champion du monde en titre. Le jeune Australien s'est surtout placé successivement au 3e, puis au 4e rang de la feuille de temps, confirmant le retour en forme des monoplaces austro-anglaises et de Renault, leur motoriste français.

Chez Lotus, il y a eu du mieux pour Romain Grosjean, 28 ans jeudi, qui est entré dans le Top 10 au terme d'une 2e séance bien remplie (36 tours). "C'était mon meilleur vendredi de l'année", a dit le Franco-Suisse, un peu rassuré par sa monoplace noire et or qui porte, ici à Shanghai, de gros logos Renault sur les flancs, en caractères locaux.

Il y a encore eu du moins bien pour son coéquipier Pastor Maldonado, parti à la faute, et dans le mur à l'entrée des stands, après 12 tours seulement en 2e séance. "J'ai tapé", a dit sobrement le Vénézuélien avant d'enlever le volant et de quitter à regret le cockpit de sa Lotus numéro 13. En 60 ans de F1, il n'est que le troisième pilote à choisir ce numéro très spécial.

La 3e séance d'essais libres était prévue samedi matin à 11h00 locales (03h00 GMT), une dernière répétition bien utile avant les qualifications de 14h00 (06h00 GMT).

dlo/dhe

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