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ATP - Monte-Carlo : séisme sur le Rocher avec l'élimination de Nadal

ATP - Monte-Carlo : séisme sur le Rocher avec l'élimination de Nadal

La chute imprévue de Rafael Nadal, l'ancien maître absolu des lieux, dès les quarts de finale, a provoqué vendredi une secousse de très forte ampleur au Masters 1000 de Monte-Carlo.

L'Espagnol, N.1 mondial, s'est imposé huit fois de suite, entre 2005 et 2012, à Monte-Carlo, le tournoi qui l'a révélé et qui lui tient le plus à coeur. Le voir s'arrêter aussi précocement paraissait inconcevable.

Son tombeur n'est pas un inconnu : il s'agit de son compatriote David Ferrer (N.6). Mais le Valencien avait si souvent échoué devant Nadal sur terre battue que rien ne laissait présager qu'il en serait autrement cette fois-ci.

Ferrer n'est que le troisième joueur à faire mordre la poussière au Majorquin à Monte-Carlo en 53 matches. Le premier était l'Argentin Guillermo Coria, en 2003 en huitièmes de finale, quand Nadal n'avait que 16 ans. L'autre était Novak Djokovic, en finale l'an passé.

Ferrer, qui affrontera le Suisse Stanislas Wawrinka (N.3) en demi-finale, n'avait vaincu Nadal qu'une fois dans sa carrière jusque-là sur terre battue, en 2004 à Stuttgart. "Rafa" restait depuis sur 17 victoires d'affilée, la dernière l'an passé en finale à Roland-Garros.

En petite forme ces dernières semaines, le N.1 mondial a reconnu subir un peu le contrecoup de sa défaite en finale à l'Open d'Australie face à Wawrinka. Il s'était blessé au dos pendant ce match et sa confiance en a été affectée.

"Après ce qui s'est passé en Australie, ça a été un peu plus dur pour moi de retrouver l'intensité, la confiance, la force intérieure que j'ai normalement", a-t-il expliqué.

"Même si j'ai gagné Rio, joué la finale à Miami, il reste quelque chose qui ne va pas dans ma tête et dans mon jeu. Je vais me battre pour trouver la solution rapidement", a-t-il ajouté. Une promesse dont personne ne doute qu'il la tiendra.

Car, bête aujourd'hui blessée, Nadal ne devrait en être que plus redoutable dans les semaines à venir. Il va retourner avec d'autant plus d'acharnement au travail et reste dans la peau du favori N.1 pour Roland-Garros, un tournoi qu'il a remporté huit fois.

Si Nadal n'est plus là, ses deux rivaux historiques, Djokovic (N.2) et Roger Federer (N.4) n'ont pas non plus été à la fête. Mais eux ont trouvé l'énergie de s'en sortir et seront opposés samedi en demi-finale.

Federer, à côté de la plaque pendant près de deux heures, n'est passé qu'à deux points de la défaite contre le Français Jo-Wilfried Tsonga (N.12), avant de l'emporter (2-6, 7-6 (8/6), 6-1).

Le Suisse a vécu un calvaire sur ses balles de break, ratant les 15 premières. Tsonga a senti l'odeur de la victoire en égalisant à 6-6 dans le tie-break du deuxième set, après avoir sauvé trois balles de set. Mais Federer a tenu bon.

Federer a remporté sa 950e victoire sur le circuit. Il est le troisième joueur dans l'ère Open (depuis 1968) à atteindre cette marque, après Jimmy Connors (1253) et Ivan Lendl (1071). Il disputera sa 50e demi-finale en Masters 1000.

Djokovic, qui n'avait perdu que deux jeux sur ses deux premiers matches, a lui aussi été malmené, par un adversaire, Guillermo Garcia-Lopez (N.38), guère habitué à évoluer à de telles hauteurs.

Mais l'Espagnol, victorieux dimanche à Casablanca, est dans la forme de sa vie. Il a poussé Djokovic à sortir le grand jeu (4-6, 6-3, 6-1). Ce sera le 34e duel entre Federer et Djokovic, le plus récent remontant à la finale d'Indian Wells, gagnée par le Serbe en mars.

cyb/ade

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