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Ukraine: l'UE doit étoffer les sanctions contre la Russie faute de solutions à Genève, selon Hollande

Ukraine: l'UE doit étoffer les sanctions contre la Russie faute de solutions à Genève, selon Hollande

Le président français François Hollande a évoqué jeudi la possibilité d'étoffer les sanctions européennes contre la Russie faute de "solution" trouvée aux pourparlers en cours à Genève sur la crise ukrainienne.

"Nous pourrons élever le niveau de sanctions s'il n'y avait pas de solution qui se dégageait", à Genève, a déclaré le chef de l'Etat au côté du Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, reçu à l'Elysée. "Mais ce n'est pas notre volonté", a-t-il ajouté au moment où une réunion se déroule en Suisse entre les chefs de la diplomatie de la Russie, de l'Ukraine, des Etats-Unis et de l'Union européenne.

Pour François Hollande, la solution de cette crise internationale passe par "le respect de l'agenda politique" ukrainien avec une élection présidentielle, le 25 mai, qui doit permettre "une sortie de crise". "Faut-il encore que ce vote puisse avoir lieu sur l'ensemble du territoire et puisse se tenir dans des conditions de transparence et de totale liberté", a-t-il souligné.

"Notre volonté, c'est de tout faire pour qu'une désescalade puisse se produire", a insisté le président français.

Ces pourparlers offrent "la possibilité d'un dialogue et donc d'une solution" mais "en même temps, des opérations sont menées qui peuvent aboutir à des actions de force", a-t-il déploré.

"Nous devons donc à la fois faire preuve de fermeté dans la mise en place de sanctions graduées et en même temps tout faire pour qu'il puisse y avoir le retour à la raison et une solution possible pour l'Ukraine", a ajouté François Hollande, résumant la position française.

Le président français a rappelé qu'un renforcement des sanctions à l'encontre de Moscou pourrait être décidé lors d'un sommet européen extraordinaire à Bruxelles la semaine prochaine, relevant que la tenue de ce conseil européen "dépendra" de l'issue des discussions à Genève.

Bohuslav Sobotka a souligné pour sa part que "la République tchèque suit avec beaucoup d'inquiétude la concentration de soldats russes à la frontière ukrainienne", ajoutant que son pays était "convaincu que la Russie ne devrait pas développer d'activités qui font peser des menaces sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

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