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Attaque dans le nord de l'Irak, 12 soldats tués (police)

Attaque dans le nord de l'Irak, 12 soldats tués (police)

Douze soldats ont été tués jeudi dans une attaque menée par des insurgés contre une position militaire dans le nord de l'Irak, a-t-on appris auprès de la police et d'un employé de la morgue.

L'attaque, qui a eu lieu dans la zone de Mahallabiyah, à l'ouest de la ville de Mossoul, a également blessé 15 soldats, tandis qu'un colonel de police a été tué dans une attaque distincte au sud-est de la ville.

L'Irak connaît une recrudescence des violences qui a fait plus de 2.650 morts depuis le début de l'année, sans que les forces de sécurité ne puissent juguler l'effusion de sang.

La province de Ninive, dont Mossoul est le chef-lieu, est l'une des régions les plus dangereuses d'Irak.

Les violences, alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le sentiment de discrimination de la minorité sunnite en Irak, représentent un défi majeur pour les forces de sécurité qui préparent le scrutin du 30 avril, premières élections législatives depuis le retrait américain fin 2011.

Les forces de sécurité sont fréquemment prises pour cible par les insurgés qui visent également des lieux très protégés, comme les bâtiments gouvernementaux, commissariats, prisons et installations militaires.

Illustration de cette situation, les autorités ont annoncé mardi la fermeture, en raison de failles de sécurité, de la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, tristement célèbre pour les tortures qu'y infligèrent les hommes de Saddam Hussein et les abus qu'y commirent des soldats américains.

Ses 2.400 détenus, arrêtés ou condamnés pour des affaires liées au terrorisme, ont été transférés dans d'autres établissements, sans qu'il ait été précisé si la fermeture était temporaire ou définitive.

En juillet 2013, des centaines de détenus s'étaient échappés de la prison d'Abou Ghraib à la faveur d'un assaut revendiqué par les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant, dans lequel plus de 50 personnes --prisonniers et membres des forces de sécurité-- avaient trouvé la mort.

L'Irak connaît depuis 2013 une multiplication des attaques, attentats et meurtres, qui atteignent désormais des niveaux jamais vus depuis 5 ans.

En avril, les violences en Irak ont tué plus de 400 personnes, selon un bilan de l'AFP compilé à partir de chiffres fournis par des sources médicales et les services de sécurité.

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