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ATP - Monte-Carlo: les caïds battent des records de vitesse

ATP - Monte-Carlo: les caïds battent des records de vitesse

Les "grands", Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer continuent à mener grand train au Masters 1000 de Monte-Carlo, où ils ont encore rivalisé de promptitude jeudi pour atteindre les quarts de finale.

Le tournoi monégasque est pour l'instant gouverné par une logique d'une précision quasi mathématique. Sept des huit premières têtes de série seront en quarts, le seul intrus étant l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (38e mondial).

Comme au tour précédent, rien n'est venu troubler les stars. La palme de la rapidité est revenue au tenant du titre, Djokovic. Le N.2 mondial a infligé une leçon en 48 minutes (6-0, 6-1) au "lucky loser" espagnol Pablo Carreno Busta (62e).

Le Serbe n'a perdu que deux jeux depuis le début du tournoi, après sa victoire au premier tour sur Albert Montanes (57e). Un troisième Espagnol croisera sa route en quarts: Garcia-Lopez, vainqueur dimanche à Casablanca et tombeur (4-6, 6-3, 6-1) du Tchèque Tomas Berdych (5e).

"C'est super. J'espère continuer comme ça, a commenté Djokovic, sourire aux lèvres. J'ai eu plus de temps que l'année passée pour m'entraîner sur terre battue et porter mon jeu là où je voudrais qu'il soit. je n'ai perdu que deux jeux en deux matches, ça ne peut pas être mieux, c'est sûr".

Nadal, l'octuple vainqueur du tournoi, que Djokovic avait dépossédé de son bien l'an passé, n'a pas non plus traîné sur les courts. Une heure et 13 minutes lui ont suffi pour se débarrasser (6-1, 6-3) de l'Italien Andreas Seppi (35e), pour la 300e victoire sur terre battue de sa carrière.

En quart, le N.1 mondial retrouvera une vieille connaissance: son compatriote David Ferrer (6e), implacable (6-4, 6-2) face au jeune loup Grigor Dimitrov (14e). Les statistiques ne parlent pas en faveur de Ferrer, qui n'a battu Nadal qu'une fois en 18 rencontres sur la surface... en 2004.

Affolant de facilité pour son premier match mercredi, Federer (4e) a été un peu moins brillant face au Tchèque Lukas Rosol (47e). Son début de match a été un peu heurté. Mais le suspense a tout de même été bref. Il ne lui a fallu que 57 minutes pour plier la partie (6-4, 6-1).

Le Suisse sera opposé en quart à Jo-Wilfried Tsonga (12e), qui a élégamment fêté son 29e anniversaire avec un succès (5-7, 6-3, 6-0) sur l'Italien Fabio Fognini, demi-finaliste comme lui l'an passé sur le Rocher.

Cette victoire rend le sourire au Français, qui avait connu depuis le début de l'année des résultats peu conformes à ses attentes. C'est sa première de l'année face à un membre du Top 15, et il n'avait plus atteint les quarts de finale d'un Masters 1000 depuis celui de Shanghaï en octobre.

Fognini avait remporté 16 matches sur 18 sur cette surface depuis le début de la saison. Mais l'impétueux Italien, une nouvelle fois, n'a pu s'empêcher de dégoupiller après une décision arbitrale pas à son goût au deuxième set.

Dès lors, il a tempêté contre tout et n'importe quoi, se livrant à une véritable pantomime, feignant une blessure à une cuisse. Son attitude, assez déplacée, lui a valu de sortir sous une bordée de sifflets, à l'issue d'un troisième set dans lequel il n'aura inscrit que 4 points.

Federer rappelle un bon souvenir à Tsonga, qui l'avait battu l'an passé sur la terre battue de Roland-Garros, déjà en quarts. Mais le Federer de 2013 n'est pas celui de 2014.

Débarrassé de ses soucis au dos, le Suisse a retrouvé toute sa vista. Tsonga avait d'ailleurs pu le constater à ses dépens en huitièmes à l'Open d'Australie en janvier, avec une défaite en trois sets.

cyb/gv

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