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Le Conseil du statut de la femme demande la fin des « boys club » en politique

Le Conseil du statut de la femme demande la fin des « boys club » en politique

Le Conseil du statut de la femme (CSF) réclame une sérieuse réflexion quant à la place des femmes en politique et aimerait que des incitatifs soient adoptés pour pousser les partis politiques à atteindre la parité à l'Assemblée nationale.

Seulement 18 des 70 députés libéraux élus le 7 avril dernier sont des femmes, compliquant ainsi la tâche de Philippe Couillard, qui espère atteindre une certaine parité lors de la formation de son prochain Conseil des ministres.

« En 2008, on a félicité le gouvernement Charest d'avoir formé un Conseil des ministres paritaire, tout comme il fut salué pour avoir inscrit dans la loi l'obligation à la parité dans les conseils d'administration des sociétés d'État. Ce qui est bon pour les sociétés d'État l'est aussi pour la politique parlementaire : pourquoi ne pas obliger par une loi à former un cabinet paritaire? », demandent les auteures Martine Delvaux et Pascale Navarro dans une lettre ouverte intitulée « Pour un "girls club" en politique », publiée dans La Presse.

Le CSF relance ainsi le débat sur la représentativité des femmes en politique.

En 2010, l'organisme avait proposé une réforme de la Loi électorale pour y inclure des mesures incitatives pour contrer le déclin du nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale. Depuis, le nombre de femmes élues a diminué de 6 %, se désole l'organisme.

Selon la présidente du CSF, Julie Milville-Dechêne, une tradition doit être instaurée afin d'augmenter la représentativité des femmes en politique québécoise. Si l'organisme refuse pour l'instant de proposer des mesures législatives contraignantes, Julie Miville-Dechêne croit qu'il est nécessaire d'amorcer une réflexion sérieuse afin de corriger cette iniquité.

En mars, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) avait dénoncé le fait que seuls 30 % des candidats aux élections soient des femmes. La FFQ réclamait alors une loi qui obligerait les partis politiques à fixer le taux minimal de candidates à 40 %.

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