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GP d'Australie: Red Bull a perdu son bras de fer avec la FIA

GP d'Australie: Red Bull a perdu son bras de fer avec la FIA

L'écurie Red Bull Racing, quadruple championne du monde en titre, a perdu mardi le bras de fer engagé au Grand Prix d'Australie de Formule 1 avec la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

La cour d'appel de la FIA, qui s'était réunie lundi à Paris, a en effet confirmé mardi matin, dans un communiqué, la disqualification de l'Australien Daniel Ricciardo, qui avait terminé 2e en Australie, en mars, pour l'ouverture de la saison 2014.

Cette décision, sans grande surprise, intervient à trois jours des premiers essais libres du Grand Prix de Chine, 4e rendez-vous dimanche d'une année qui, pour l'instant, ne sourit pas à l'écurie anglo-autrichienne.

Red Bull Racing "accepte cette décision", mais est "déçue par ce résultat", a aussitôt réagi l'écurie dirigée par Christian Horner et financée par Dietrich Mateschitz, le géant de la boisson énergétique. Et le communiqué d'insister que l'écurie "n'aurait pas fait appel" si elle n'était pas "convaincue d'avoir un très bon dossier".

Au GP d'Australie, Ricciardo, le héros local, avait signé son premier podium en F1, pour sa première course chez Red Bull. Mais il avait "dépassé la limite de 100 kg de carburant par heure" fixée par le nouveau règlement sportif et technique.

Facteur aggravant, son écurie, quadruple championne du monde en titre, avait refusé pendant la course de suivre le conseil, donné par la FIA, en temps réel, de limiter un peu le débit d'essence de sa monoplace pour ne pas enfreindre le règlement, alors que d'autres écuries, un peu dans le flou pour cette manche d'ouverture, avaient choisi d'obéir à l'autorité sportive de la F1.

"Nous avons toujours pensé que nous respections les règlements techniques pendant tout le GP" et "nous sommes désolés pour Daniel (Ricciardo) qu'il ne puisse pas récupérer les 18 points qu'il méritait. Nous allons continuer à travailler très dur pour amasser autant de points que possible pendant toute la saison", a ajouté l'écurie de l'Allemand Sebastian Vettel.

Une audience de six heures, pause comprise, avait eu lieu lundi à Paris, au siège de la FIA, en présence de représentants de plusieurs rivales de Red Bull, dont Mercedes-AMG, McLaren, Williams et Force India, toutes équipées de moteurs allemands, et même de Lotus, équipée de moteurs Renault comme Red Bull.

"Nous avons bien essayé de réduire le débit d'essence, entre le 8e et le 16e tour, mais cela nous faisait perdre en moyenne 0,4 seconde au tour et à ce rythme-là nous n'aurions pas pu conserver la 2e place", a plaidé, sans succès, le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, pour qui le capteur (débimètre) fourni par la FIA était "défaillant".

L'avocat de Mercedes-AMG a demandé lundi que la sanction de Red Bull soit alourdie et assortie d'un sursis jusqu'à la fin de la saison, pour éviter une récidive. Son conseil n'a pas été suivi non plus par les cinq juges de la cour d'appel, qui communiqueront dans la semaine les détails de leur décision.

dlo/ol/jcp

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