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Subban sur Subban, une dernière fois

Subban sur Subban, une dernière fois

P.K. Subban n'entend pas passer les séries à discuter de son rendement individuel au cours des séries. Il a donc décidé d'évacuer la question avant le début du tournoi.

Un texte de Guillaume Lefrançois

« Ce qui est bien de cette portion de la saison, c'est que je n'ai plus à parler de moi-même. C'est probablement la dernière fois que je vais le faire », a prévenu Subban d'entrée de jeu, après l'entraînement de lundi, à Brossard.

L'attention était forte sur le dernier gagnant du trophée Norris en ce jour -2 des séries, car justement, ses performances n'ont pas toujours été aussi constantes que l'an passé, quand il a été élu meilleur défenseur de la Ligue nationale.

Subban a surtout connu des ratés en fin de parcours. À ses 18 derniers matchs, il n'a pas marqué, mais a amassé 10 aides, tout en présentant un différentiel de -10. Ses erreurs défensives lui ont valu de passer une période complète au banc, le 4 avril dernier à Ottawa, au milieu d'une séquence de trois matchs au cours desquels il a joué moins de 20 minutes par rencontre.

Subban a d'abord évité une question sur l'évaluation qu'il faisait de son propre jeu défensif - « Je suis content que ce ne soit pas mon travail. Je ne suis pas analyste, je ne travaille pas dans les médias » - mais a finalement répondu lorsque relancé par un collègue.

« Je regarde ma performance en général, et je crois que je me suis encore amélioré, j'ai fait un autre pas en avant, a mentionné le numéro 76. Tu ne participes pas aux Jeux olympiques si tu ne fais pas quelque chose de bien. On est de retour en séries, je suis content d'en faire partie. Dorénavant, on va parler de l'équipe, pas de moi. »

« Il doit être un de nos piliers en défense, a rappelé son entraîneur-chef, Michel Therrien. On veut qu'il soit responsable, qu'il soit agressif avec la rondelle et qu'il provoque de bonnes choses. Les séries sont une nouvelle saison. Il arrive parfois que des joueurs se surpassent dans ces moments-là. »

Le mot d'ordre

Il faudra attendre au match 1, mercredi, avant de savoir si l'entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, tentera d'exploiter une quelconque confrontation entre le dangereux Steven Stamkos et un duo en particulier chez le Canadien. Mais comme Stamkos joue en moyenne 20 minutes par match, les chances sont bonnes qu'il affronte un peu tout le monde, dont Subban, qui passe généralement près de 25 minutes sur la patinoire.

Pour Therrien, toutefois, il n'est pas question d'imposer des restrictions à celui qu'il qualifie souvent de « pur sang ». Il s'agit simplement d'utiliser son jugement.

« On veut que P.K. soit bon avec et sans la rondelle. Quand il voit une ouverture, il a le feu vert. Mais il doit s'assurer de prendre la bonne décision. Ça s'applique à lui et aux autres. »

À sa défense, les arrières ont été nombreux à ne pas « prendre la bonne décision », en fin de parcours. Les rencontres de jeudi et de samedi, contre les Islanders et les Rangers, ont constitué un festival de revirements en zone défensive et à la ligne bleue. Les deux équipes new-yorkaises ne comptaient toutefois pas sur un joueur de la trempe de Stamkos pour profiter de ces erreurs...

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