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GB/islamisme: l'enquête s'élargit à 25 écoles

GB/islamisme: l'enquête s'élargit à 25 écoles

L'enquête sur des écoles soupçonnées de passer sous le contrôle de musulmans radicaux à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, s'est élargie de quinze à vingt-cinq établissements, du primaire au lycée, a annoncé lundi la mairie.

La mairie de la deuxième ville britannique, dont la population est à 22% musulmane, a par ailleurs nommé lundi un ancien professeur comme conseiller spécial afin d'étudier plus de 200 plaintes reçues dans le cadre de cette affaire.

Ian Kershaw doit rencontrer, au cours des prochaines semaines, des parlementaires, des élus locaux, des groupes d'enseignants, des représentants de la police et des chefs spirituels des différentes communautés.

L'enquête municipale, qui court en parallèle à celle ouverte par le ministère de l'Éducation, doit rendre ses premières conclusions en mai. D'ici là, Birmingham a gelé le recrutement des chefs d'établissement.

La mairie a également pris contact avec les villes de Manchester et Bradford, où des problèmes similaires ont été évoqués.

Les soupçons sont nés d'une lettre anonyme reçue il y a quelques mois par la mairie de Birmingham, soutenant que des islamistes s'employaient à changer les instances dirigeantes dans quatre établissements scolaires publics pour imposer leurs vues.

"Je trouve très préoccupant ces allégations que des écoles, financées par le contribuable, deviennent des vecteurs pour la propagation de certaines idéologies séparant de jeunes enfants et élèves du reste de la société", a commenté lundi le vice-Premier ministre Nick Clegg.

Des accusations anonymes ont aussi émergé sur l'existence alléguée d'une ségrégation entre les filles et les garçons en classe et le harcèlement moral dont serait victime le personnel non-musulman.

Ce mois-ci, dix députés de Birmingham ont exprimé leur inquiétude à propos de ces soupçons, dans une lettre au ministre de l'Éducation.

Mais l'un des administrateurs de plusieurs des écoles mises en cause dans les médias, David Hughes, a démenti ces accusations et dénoncé une "chasse aux sorcières". Il a affirmé cette semaine sur la BBC qu'en 15 ans à Park View School, il n'avait jamais été confronté "à la moindre plainte pour extrémisme".

sds/jk/ai

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