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Est de l'Ukraine: Slaviansk toujours sous le contrôle des séparatistes

Est de l'Ukraine: Slaviansk toujours sous le contrôle des séparatistes

Des hommes armés et des militants pro-russes occupaient lundi le siège de l'administration, de la police et des services secrets à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, pour la troisième journée consécutive, en l'absence de forces loyales à Kiev.

Le gouverneur de la région de Donetsk, dont fait partie Slaviansk, Sergueï Tarouta, a annoncé lundi qu'"une opération antiterroriste incluant des unités militaires" était en cours dans la zone "pour désarmer les bandits et libérer les bâtiments qu'ils occupent".

A Slaviansk, la ville d'Ukraine où la situation était la plus inquiétante -- un représentant des services secrets, loyal à Kiev, a été tué par balles dimanche, selon le ministère ukrainien de l'intérieur --, la réalité était cependant bien différente.

Aucune trace de cette "opération antiterroriste" n'était visible lundi en milieu de journée. Slaviansk était contrôlée par les insurgés et les forces loyales au gouvernement pro-européen de Kiev étaient invisibles, y compris aux abords de la ville.

Sur les quelque 140 km de la route qui mène de Donetsk à Slaviansk, les insurgés pro-russes ont érigé plusieurs barrages où des militants, parfois armés, contrôlent de manière aléatoire les véhicules.

A l'entrée de Slaviansk, les barrages sont plus nombreux. Devant le siège de l'administration municipale, une dizaine d'hommes armés, portant le même uniforme et l'air très professionnel, tranchent avec le look des militants locaux pro-russes.

Dans les rues avoisinantes, un millier de personnes environ sont rassemblées et promettent de rester sur place jusqu'à l'organisation d'un référendum sur le rattachement à la Russie.

"Nous voulons un référendum, comme celui qui a permis à la Crimée de rejoindre la Russie. Nous aurions préféré une autonomie au sein de l'Ukraine, mais la situation actuelle nous incite à demander le rattachement à la Russie", déclare Alexandre Plokhotski, 46 ans, instituteur.

Pour lui, il n'y a pas d'autre solution à la crise que traverse l'Ukraine. "Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que nous puissions organiser un référendum et jusqu'à ce que Kiev reconnaisse les résultats", affirme-t-il.

nm/so/ml

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