Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

USA: les maisons de disque rejoignent la bataille judiciaire contre Megaupload

USA: les maisons de disque rejoignent la bataille judiciaire contre Megaupload

Après les grands studios de cinéma, les majors du disque attaquent à leur tour en justice le défunt site internet de partage de fichiers Megaupload, fermé début 2012 par les Etats-Unis dans le cadre d'une offensive contre le piratage en ligne.

L'association du secteur américain de la musique RIAA a annoncé avoir déposé jeudi une plainte au civil pour violation de droits d'auteurs, qui demande des dédommagements au nom de Warner Music Group, Universal Music, Sony Music Entertainment et Capitol Records.

Elle y accuse Megaupload et son fondateur Kim Dotcom d'avoir "activement et intentionnellement encouragé les utilisateurs" à charger sur le site des copies illégales "des contenus de divertissement les plus populaires, y compris des enregistrements des plaignants, en vue de distribuer ces copies à des millions d'autres utilisateurs".

L'association MPAA, représentant les studios de cinémas, avait déjà déposé une plainte similaire lundi au nom de Disney Enterprises, 20th Century Fox, Paramount Pictures (groupe Viacom), Universal City Studios (Comcast), Columbia Pictures (Sony) et Warner Bros Entertainment.

L'Allemand Kim Dotcom, de son vrai nom Kim Schmitz, est actuellement en liberté conditionnelle en Nouvelle-Zélande. Le département américain de la Justice (DoJ) et le FBI tentent depuis deux ans d'obtenir son extradition afin de le faire juger pour fraude et piratage informatique, des chefs d'accusations qui pourraient lui valoir jusqu'à 20 ans de prison.

"La RIAA, la MPAA et le DoJ sont comme trois souris aveugles se suivant les unes les autres avec des plaintes sans fondement", s'est moqué Kim Dotcom sur son compte Twitter.

"Hey... Quelqu'un a fait quelque chose de mal sur internet? Pensez à porter plainte contre moi", ajoute-t-il dans un autre message.

Son avocat Ira Rothken a aussi jugé sur son propre compte Twitter que les nouvelles plaintes étaient "sans fondement", y voyant "une attaque sur le stockage en ligne, une technique +neutre+ utilisée à la fois pour de bonnes et mauvaises choses".

rl/soe/sl/are

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.