Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une information judiciaire ouverte à Paris

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une information judiciaire ouverte à Paris

Des juges d'instruction parisiens vont enquêter sur l'assassinat au Mali fin 2013 de deux journalistes de la radio RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Le parquet de Paris, qui conduisait jusqu'alors une enquête préliminaire sur ce double crime, a ouvert vendredi une information judiciaire.

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été tués le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord-est du Mali, peu après avoir été enlevés par un petit groupe d'hommes armés.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué leur assassinat, le 6 novembre, dans un communiqué publié par l'agence de presse mauritanienne en ligne Sahara Medias.

L'information judiciaire a été ouverte vendredi contre X pour "enlèvement et séquestration en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste", "assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes terroristes d'atteintes aux personnes".

Dans un communiqué publié en mars, la famille et les proches de Ghislaine Dupont s'étaient interrogés sur les raisons pour lesquelles un juge d'instruction n'avait toujours pas été désigné pour enquêter.

Le parquet de Paris avait alors indiqué qu'une demande d'entraide internationale était en cours, visant l'audition, après levée de leur immunité, de fonctionnaires internationaux de la Minusma (mission des Nations Unies au Mali) basés au Mali.

Le procureur de la République de Paris, François Molins, s'était rendu les 26 et 27 février au siège des Nations unies à New York pour évoquer cette demande.

Lors d'une conférence de presse en novembre à Paris, M. Molins avait indiqué que l'homme soupçonné d'avoir planifié l'enlèvement des deux journalistes, un certain Bayes Ag Bakabo, était un Touareg lié à Aqmi et un trafiquant de stupéfiants.

Il avait évoqué "des soupçons très précis" pesant sur ce Touareg, déjà pointé du doigt au Mali.

jac/mm/nou/mba

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.