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France: manifestation de l'extrême gauche samedi contre la politique du gouvernement socialiste

France: manifestation de l'extrême gauche samedi contre la politique du gouvernement socialiste

Plusieurs mouvements d'extrême gauche dont le Parti communiste ainsi que des syndicats ont appelé à manifester samedi à Paris contre la politique économique et sociale du gouvernement socialiste, moins de deux semaines après la nomination du nouveau Premier ministre Manuel Valls.

Le Front de gauche (NPA), qui regroupe le Parti communiste et le Parti de gauche de Jean-luc Melenchon, ainsi que le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), auxquels se sont joints une partie des écologistes et certains syndicats membres de la confédération CGT, défileront ensemble "contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses".

La date de cette manifestation avait été arrêtée avant même les élections municipales (23 et 30 mars) qui se sont traduites par un désaveu de la gauche au pouvoir, et la décision du président François Hollande de changer de Premier ministre.

Mais selon Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle de 2012, la nomination de Manuel Valls a "beaucoup accéléré la préparation de cette marche", car le nouveau Premier ministre "est un socialiste qui pose problème à tout le monde, à commencer par les socialistes eux-mêmes".

"Cette marche, nous la mettons à la disposition de toutes celles et tous ceux qui veulent engager le sursaut politique salutaire dont toute la gauche a besoin, contre la droite et l'extrême droite, pour des politiques de justice", écrit sur son blog Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Dans sa déclaration de politique générale devant les députés mardi, Manuel Valls a confirmé la mise en oeuvre du "pacte de responsabilité" annoncé en début d'année par François Hollande, qui prévoit une baisse des charges des entreprises dans l'espoir d'une relance des embauches, alors que le chômage plafonne à près de 10%. Il a s'est aussi engagé à poursuivre le redressement des comptes publics avec l'objectif de réduire de 50 milliards d'euros la dépense publique de 2015 à 2017.

Il a obtenu la confiance de l'Assemblée nationale, où le Parti socialiste est majoritaire, mais quelques députés socialistes se sont abstenus.

kap/vdr/nou

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