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Centrafrique: les forces internationales prises à partie dans une ville de l'Est

Centrafrique: les forces internationales prises à partie dans une ville de l'Est

Les forces française Sangaris et africaine Misca en Centrafrique ont été prises à partie jeudi par des partisans de l'ex-rébellion Séléka dans la ville minière de Bria (400 km au nord-est de Bangui), selon des habitants joints vendredi par l'AFP.

"Des jeunes musulmans manipulés par la Séléka les ont accueillies à coup de pierres jeudi", a indiqué un enseignant, joint au téléphone depuis Bangui. Selon cette source, un jeune a été tué pendant ces accrochages.

Selon un employé de l'hôpital, situé dans le centre de la ville, les soldats de Sangaris et du contingent congolais de la Misca sont ensuite "tombés dans une embuscade vers 19H00 (18H00 GMT) devant l'hôpital, alors qu'ils regagnaient leur base à l'aéroport".

Des échanges de tirs ont eu lieu pendant 30 minutes et un Misca a été blessé, a affirmé cet employé sous couvert de l'anonymat.

La situation était tendue vendredi matin, avec des jeunes armés de couteaux, et les boutiques fermées, selon des habitants.

Une centaine de véhicules Sangaris sont déployés à l'aéroport de Bria, selon des habitants.

Les forces internationales n'avaient pas commenté vendredi matin ces informations.

Après s'être déployées dans le sud et le centre, les forces internationales continuent leur avancée vers l'est et le nord, des territoires dans lesquels les ex-Séléka --en majorité des musulmans, chassés de Bangui après avoir pris le pouvoir en mars 2013-- , se sont repliés, vers les frontières du Soudan et du Tchad.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus en Centrafrique pour tenter de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

Ces 10.000 soldats et 1.800 policiers formeront la Minusca -- Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine.

Ils prendront dans cinq mois la relève de 6.000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2.000 militaires français dans cette ancienne colonie française. Les Européens ont aussi promis 800 hommes.

jpc/mc/sd

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