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Manifestation à Madrid contre la brutalité policière durant la "marche de la dignité"

Manifestation à Madrid contre la brutalité policière durant la "marche de la dignité"

Des centaines de personnes ont protesté jeudi à Madrid contre les violences policières et les arrestations survenues durant la manifestation contre l'austérité du mois dernier dans la capitale espagnole qui s'était soldée par des incidents et une centaine de blessés, majoritairement parmi les policiers.

"Plus de violence policière politique", "Abus policier", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants qui défilaient dans une artère centrale de Madrid.

A l'origine de leur indignation, la brutalité de la police qui a marqué la gigantesque marche de protestation, baptisée "marche de la dignité", le 22 mars à Madrid et pour laquelle des dizaines de milliers de personnes étaient venues de toute l'Espagne pour s'opposer aux conséquences de la rigueur économique.

Le rassemblement s'était terminé par des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants qui avaient notamment incendié des poubelles et cassé des vitrines de banques. La police avait alors riposté en tirant des balles en caoutchouc et en chargeant pour disperser les protestataires.

Suite à ces incidents, 24 personnes, dont trois mineurs, ont été arrêtés.

Selon les organisateurs de cette manifestation, les forces de l'ordre auraient maltraité les personnes détenues le 22 mars, les forçant à rester les bras en l'air contre un mur pendant des heures, sans leur donner à boire et à manger durant 24 heures.

La semaine dernière, neuf autres personnes, supposément impliquées dans ces incidents, ont été arrêtées, d'après les organisateurs.

La police est venue arrêter "les gens chez eux, à leur travail. Certaines d'entre elles n'étaient même pas à Madrid ce jour-là", a affirmé Susana Cerrudos, une porte-parole de la Coordination des marches de la dignité, qui a organisé le rassemblement le mois dernier.

Les manifestants de ce jeudi ont exigé la libération de ceux qui sont détenus pour leur implication dans les incidents du 22 mars, qui ont fait 101 blessés, dont 67 policiers et 34 civils.

ds/gr/jz/cgu/plh

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