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Grèce: obligation à cinq ans sursouscrite 8 fois à très bon taux

Grèce: obligation à cinq ans sursouscrite 8 fois à très bon taux

La Grèce va boucler avec succès son retour sur les marchés à moyen terme pour la première fois depuis quatre ans avec l'émission d'une obligation à 5 ans sursouscrite "au moins 8 fois", a déclaré jeudi le vice-Premier ministre, Evangelos Venizelos.

Cela porterait la totalité des propositions à quelque 20 milliards d'euros puisque le gouvernement comptait placer initialement 2,5 milliards d'euros, et à un très bon taux.

Le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, a en effet estimé que "trois milliards d'euros" seraient finalement levés, "à un taux de moins de 5%", alors que le marchait anticipait mercredi un peu plus de 5%.

"La réponse des marchés a été encourageante, les marchés ont voté Grèce", a déclaré M. Venizelos, aussi ministre des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a estimé que le taux d'intérêt "sera meilleur, ou au moins égal, à celui de l'Irlande et du Portugal", deux pays passés par la crise de la dette et revenus ces derniers mois sur les marchés.

Les résultats officiels de cette émission de dette devraient être connus dans la journée.

L'annonce mercredi de ce retour sur les marchés obligataires a mis fin aux nombreuses conjectures des derniers jours sur le calendrier que choisirait la Grèce, première victime de la crise de la dette dans la zone euro, fin 2009, pour tester la confiance des investisseurs, quatre ans exactement après sa dernière tentative en avril 2010.

Faute de pouvoir se financer auprès des marchés privés pendant quatre ans, Athènes a eu recours au mécanisme de sauvetage UE et FMI à hauteur de 240 milliards d'euros de prêts, ce qui lui a permis d'éviter une faillite qui aurait menacé l'existence même de l'euro.

Le FMI a salué mercredi l'émission de dette grecque, assurant qu'elle constituait une "étape importante" du retour de la Grèce sur les marchés, qui était un des "principaux objectifs" du plan d'aide international.

Le gouvernement a décidé d'y procéder au vu de l'amélioration de certains fondamentaux économiques comme la réalisation d'un excédent budgétaire primaire (hors charge de la dette) et la perspective d'un retour à la croissance en 2014 (0,6%), même si le pays continue de ployer sous une dette à 175% du PIB.

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