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Les libéraux veulent tourner la page

Les libéraux veulent tourner la page

Le Parti libéral du Québec (PLQ) tient son premier caucus à Québec depuis son élection. Élus et non-élus sont au rendez-vous pour faire un bilan de la campagne.

Le chef Philippe Couillard se donne quelques jours pour choisir son conseil des ministres. Il a déjà indiqué qu'il souhaitait un équilibre entre l'expérience et la nouveauté dans son gouvernement.

« Ça prend un peu d'expérience et du renouvellement. Il y a des gens d'expérience et une équipe renouvelée. Sans doute que M. Couillard va vouloir puiser là-dedans » avec un « ratio équilibré », a estimé mercredi le député de Saint-Laurent Jean-Marc Fournier, proche conseiller de M. Couillard.

« Une représentation de femmes et des régions qui est visible » est un autre critère sur lequel a insisté le premier ministre élu, mercredi, à son arrivée au caucus.

M. Couillard a dit durant la campagne qu'il ne vise pas une représentation égalitaire d'hommes et de femmes, comme l'a fait son prédécesseur Jean Charest en 2007, mais qu'il envisage plutôt une « zone paritaire » avec un minimum de 40 % de femmes.

Le facteur « squelettes dans le placard »

Dans les coulisses, on laisse entendre que Philippe Couillard voudra s'assurer que ses ministres n'aient aucun squelette dans leur placard de façon à ce que son gouvernement ne soit pas éclaboussé par des révélations à la commission Charbonneau.

Alors que les transports commencent à tomber dans la mire de la commission,deux anciens ministres des Transports sous le gouvernement, Pierre Moreau et Sam Hamad, affirment n'avoir aucune inquiétude.

« La commission peut siéger jusqu'en 2227, je dors sur mes deux oreilles », dit M. Moreau.

L'équipe de Philippe Couillard compte beaucoup de visages connus du gouvernement Charest, ce que lui avait reproché le Parti québécois durant la campagne.

« Bonjour tout le monde! Je me suis ennuyée de vous », a lancé l'ancienne ministre du Travail Lise Thériault à son arrivée au caucus. Selon elle, « les Québécois ont parlé et ont envoyé un message clair » avec l'élection d'un gouvernement libéral majoritaire. « La chicane, ils n'aiment pas ça. Ils veulent qu'on s'occupe des vraies affaires. »

Le député élu de Châteauguay Pierre Moreau a dit espérer qu'on cesse d'attaquer l'intégrité des individus sans preuve et qu'on laisse travailler les policiers. Selon lui, c'est aussi ce que les électeurs souhaitent.

« On doit tourner la page. Il faudra être intransigeant envers ceux qui essaieront de faire des amalgames ou de la culpabilité par association. Les électeurs ont donné leur jugement durant cette campagne : ''ça, on n'en veut pas''. Il y a des policiers, des unités spéciales qui enquêtent, la commission Charbonneau, les tribunaux. Qu'on les laisse faire leur travail et qu'on cesse de s'en prendre aux réputations des gens en faisant des amalgames très alambiqués qui tiennent sur peu de choses. C'est ce que les Québécois souhaitent. »

Retour du ministère du Développement économique?

Le député de la circonscription de Lotbinière-Frontenac et ancien ministre, Laurent Lessard, a dit espérer que son gouvernement recrée rapidement le ministère du Développement économique. Le Parti québécois avait fusionné les fonctions ministérielles des Finances et du Développement économique, après son élection en septembre 2012.

« Mes entreprises [dans ma circonscription] me demandent une seule affaire : travailer pour l'économie, pour les jobs. J'ai hâte au premier décret qui va reconstituer le ministère du Développement économique. Ça enverrait un message clair, parce que mes entreprises se demandent maintenant à quelle porte frapper. »

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