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Irak: au moins 18 morts dans des attaques et attentats à la voiture piégée (responsables)

Irak: au moins 18 morts dans des attaques et attentats à la voiture piégée (responsables)

Au moins dix-huit personnes ont péri mercredi en Irak dans plusieurs attentats à la voiture piégée contre des quartiers à majorité chiite de Bagdad et une ville au sud de la capitale, a-t-on appris auprès de responsables médicaux et de sécurité.

Les attentats ont eu lieu vers 10H00 (07H00 GMT) à Bagdad, où huit voitures piégées ont explosé, faisant onze morts, alors que la journée de mercredi marque le 11e anniversaire de la chute de Bagdad lors de l'invasion américaine de mars 2003, qui a mis fin au régime de Saddam Hussein.

L'attentat le plus meurtrier s'est produit à Qadhimiyya, dans le nord de Bagdad, et a fait trois morts et huit blessés, selon une source au ministère de la Santé.

Les autres attentats à la voiture piégée ont secoué des localités de la province de Wassit, au sud de Bagdad, tuant au moins six personnes, tandis qu'une personne a péri dans la chute d'obus à Saba al-Bour, au nord de la capitale.

Mardi, les violences avaient déjà fait au moins 19 morts à travers l'Irak, où les forces de sécurité ont en outre affirmé avoir tué 25 insurgés qui prévoyaient d'attaquer une base militaire, à quelques semaines des élections législatives du 30 avril.

Le mécontentement de la minorité sunnite et le conflit en Syrie voisine alimentent les violences, qui ont atteint ces derniers mois des niveaux sans précédent depuis cinq ans.

Diplomates et experts ont appelé le gouvernement à tendre la main à la minorité sunnite, mais à l'approche des élections, le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki cherche plutôt à afficher sa fermeté.

L'envoyé spécial de l'ONU en Irak, Nickolay Mladenov, a espéré début avril que "la campagne (électorale) porte plus sur les vraies questions et sur la façon dont l'Irak peut régler ses problèmes", alors que les différentes formations politiques jouent plus sur leur appartenance communautaire que sur leur programme.

Les législatives du 30 avril interviennent dans un pays confronté à sa pire vague de violences depuis 2008. Les attaques quasi-quotidiennes ont fait plus de 2.400 morts depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.

M. Maliki espère remporter un troisième mandat à l'issue des législatives pour lesquelles quelque 9.040 candidats se disputent les 328 sièges de l'Assemblée nationale.

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