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De retour à Fort Hood, Obama réclame plus de sécurité pour les soldats

De retour à Fort Hood, Obama réclame plus de sécurité pour les soldats

Le président Barack Obama, à Fort Hood (Texas, sud) théâtre d'une seconde fusillade meurtrière en moins de cinq ans, a appelé mercredi à en "faire plus" pour la sécurité des soldats américains après leur retour au pays.

Lors d'un discours succinct et sombre face aux familles des trois soldats tués le 2 avril sur cette grande base militaire par un autre militaire qui s'est ensuite donné la mort, M. Obama a remarqué que "ce qui rend cela si douloureux est que nous avons déjà vécu" un drame semblable.

En effet, au même endroit en novembre 2009, 13 personnes avaient été tuées par balles par le psychiatre militaire Nidal Hassan, qui s'était présenté comme un "soldat d'Allah".

"Cette tragédie rouvre les blessures toujours fraîches d'il y a cinq ans. Encore une fois, des soldats qui avaient survécu à leur passage dans des zones de guerre à l'étranger ont été fauchés ici, chez eux, là où ils étaient censés être en sécurité", a remarqué le président.

"Nous ne savons pas encore pourquoi, exactement" le tireur est passé à l'acte, a reconnu M. Obama. Les enquêteurs ont dit craindre de ne pas savoir ce qui avait conduit le caporal Ivan Lopez à ouvrir le feu, faisant 16 blessés outre les trois victimes mortellement touchées.

"Dans notre société ouverte, dans des bases comme celle-ci, nous ne pouvons jamais éliminer tous les risques, mais en tant que pays, nous pouvons en faire plus pour conseiller ceux qui souffrent de problèmes mentaux, et faire en sorte que des armes n'arrivent pas dans les mains de ceux qui éprouvent de telles difficultés", a encore dit M. Obama.

"En tant que commandant en chef (des forces armées), je suis déterminé à faire en sorte que nous continuions à augmenter nos efforts pour venir aux devants de nos soldats et anciens combattants qui souffrent", a-t-il ajouté.

Le président s'est toutefois gardé de prendre des engagements fermes en faveur du contrôle de la circulation des armes, de tels efforts ayant échoué il y a un an malgré une offensive de l'exécutif au Congrès à la suite du massacre de 26 personnes dont 20 enfants dans l'école primaire Sandy Hook de Newtown (Connecticut, nord-est) en décembre 2012.

bur-tq/

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