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Chine: indignation après la mort d'un homme frappé par des gardes municipaux

Chine: indignation après la mort d'un homme frappé par des gardes municipaux

La police chinoise a annoncé mercredi enquêter sur le décès d'un homme âgé qui aurait été passé à tabac par des gardes municipaux, une affaire qui suscitait l'indignation des réseaux sociaux.

La victime âgée d'environ 70 ans avait tenté de s'interposer mercredi au moment où une dispute a éclaté sur un marché de la ville de Fuzhou (sud-est), entre des vendeurs et des agents des forces de l'ordre municipales.

Les gardes auraient alors pourchassé puis frappé l'homme, causant son décès sur place, selon un quotidien local de cette province du Fujian.

"Nous menons des investigations sur les lieux", a déclaré par téléphone à l'AFP un membre de la police nommé Chen, en confirmant la mort du vieil homme mais sans entrer dans les détails des faits.

Ce fait divers était le troisième sujet le plus débattu mercredi sur Sina Weibo, le principal site de microblogging de Chine.

Les "chengguan", brigades de maintien de l'ordre dans les villes chinoises, ont une sinistre réputation et de nombreux Chinois pensent que cette police parallèle commet de fréquents abus.

"En quoi sont-ils différents des voyous?", s'est interrogé un internaute. "Je ne peux même plus compter le nombre de fois où j'ai lu des histoires de chengguan tabassant des gens".

Dans un rapport en 2012, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait demandé que soit mis fin à "l'impunité" des forces de l'ordre municipales en Chine.

Celles-ci ont notamment provoqué des émeutes en 2011 dans le sud-ouest de la Chine après avoir tabassé à mort un vendeur de rue handicapé. En juillet 2013, le meurtre d'un autre vendeur de rue également par des "chengguan" dans le sud avait suscité l'émoi dans tout le pays.

bur-seb/jug/abk

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