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Universal étend la "Minions Mania" à son parc d'attractions hollywoodien

Universal étend la "Minions Mania" à son parc d'attractions hollywoodien

Surfant sur le succès planétaire de "Moi, moche et méchant" et "l'irrésistible popularité" de ses Minions, les Studios Universal inaugurent samedi dans leur parc hollywoodien une attraction dernier cri visant à "immerger" les visiteurs dans l'univers du film.

"Moi, moche et méchant", entièrement réalisé dans les studios parisiens d'Illumination Entertainment, est une vraie mine d'or pour Universal: les deux premiers films de la saga ont rapporté 1,5 milliard de dollars dans le monde.

Un troisième volet est prévu pour 2017 et les Minions, ces petits personnages jaunes et rondouillards au langage incompréhensible, devenus les véritables stars de la franchise, auront leur propre film, "The Minions", en juillet 2015.

Depuis fin 2012, les Minions -- source inépuisable de produits dérivés pour Universal -- ont également leur attraction dédiée, "Minion Mayhem", au parc de loisirs du studio à Orlando (Floride).

Une attraction qui fait son entrée samedi dans le parc historique du studio, à Hollywood, dans une configuration deux fois plus grande, bénéficiant d'équipements dernier cri et agrémentée d'installations nouvelles.

L'idée de créer une attraction autour des Minions est venue de Steve Burke, le patron de NBCUniversal, après le succès du premier "Moi, moche et méchant" (2010).

"Ce n'est pas quelque chose auquel nous avions pensé" de prime abord, explique à l'AFP Chris Meledandri, président d'Illumination Entertainment. "Mais de toutes les déclinaisons de +Moi, moche et méchant+, je pense que l'adaptation de ces personnages pour un parc d'attraction est probablement la chose la plus excitante qui soit, après la création du film".

Près de "20 minutes de nouvelles scènes animées" ont été produites pour cette attraction, dans laquelle les visiteurs se retrouvent eux-mêmes transformés en Minions, par la magie de la simulation et de la 3D.

"Il était très important de rendre hommage à ces personnages et d'avoir le même sens de l'humour que celui des films, le même ton", précise M. Meledandri, qui tenait également à ce que les voix des personnages -- Steve Carell notamment, dans la version originale -- soit les mêmes pour l'attraction.

Pour l'installation de "Minion Mayhem" à Hollywood, Universal a vu les choses en grand. L'attraction peut accueillir deux fois plus de visiteurs qu'à Orlando -- 192 personnes par séance -- et les décors sont beaucoup plus nombreux.

A Orlando, seule la maison de Gru, le héros du film, était sortie de terre. A Hollywood, c'est tout son quartier qui a été reconstruit. Et le "Minion Mayhem" s'accompagne ici d'une zone attenante exclusive, "Super Silly Fun Land", un espace de jeux d'eau inspiré par la fête foraine du premier film -- et première attraction du parc dédiée aux enfants de moins de 8 ans.

Pour le clou de l'attraction, lorsque le visiteur est "minionisé" dans un wagon télécommandé simulant les mouvements d'un film en 3D sur écran géant, Universal a utilisé les techniques dernier cri.

Le film "est projeté à 60 images par secondes, en résolution 4K (ultra haute définition), et l'effet est plus impressionnant que tout ce que vous avez pu voir ailleurs", explique à l'AFP Jon Corfino, producteur de l'attraction et directeur du projet chez Universal Creative.

La suspension hydraulique du wagon est quant à elle la plus sophistiquée de tout les parcs de loisirs Universal. "Elle apporte un niveau de précision plus élevé pour recréer les mouvements très précis inspirés par les images à l'écran", observe-t-il.

Alors qu'Illumination Entertainment travaille actuellement sur "The Minions", qui racontera l'origine des petits personnages, Chris Meledandri s'interroge encore sur le succès de ces créatures aussi bizarres qu'attachantes.

"Nous savions que le public les aimerait car les 300 personnes impliquées dans la création du film les adoraient. Mais nous ne pensions pas qu'ils deviendraient aussi populaires", assure-t-il.

Le fait qu'ils s'expriment dans un langage incompréhensible ne semble pas avoir été un handicap pour le film -- le rendant au contraire plus universel.

"Je ne connais aucun (autre) film où les trois personnages principaux parlent une langue impossible à comprendre, mais où, d'une certaine manière, on peut saisir tout ce qui se dit. C'est extrêmement drôle", dit-il.

rr/rap/ob

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